La dissertation
obéit à des types de plans qu'on peut ramener à quatre :
-
le
plan dialectique vous demande
d'examiner un jugement, d'en montrer les limites voire de
le réfuter ( voir
ce mot )
avant d'énoncer une position personnelle. C'est le fameux
plan "thèse/antithèse/synthèse". On sait devoir s'orienter
vers ce type de plan à la tonalité assertive voire
polémique de la citation proposée à votre analyse, mais
aussi au libellé du sujet : les questions "Pensez-vous
que...", "Dans quelle mesure peut-on dire
que...", "Partagez-vous ce point de vue" etc.
sont sans ambiguïté. Il vous faudra confronter les thèses
avant d'exprimer dans une troisième partie un avis
personnel formulé objectivement à la première personne du
pluriel. Ce plan répond bien à l'esprit de l'épreuve de la
plupart des concours, qui vise à éprouver le jugement
personnel et à l'étayer par des exemples concrets.
Si le plan dialectique canonique est un plan en trois
parties, les jurys préfèrent deux parties solidement
charpentées à des troisièmes parties répétitives ou
privées de justification. On aura intérêt pour cela à
réfléchir à ce qu'est une véritable synthèse
ou à envisager parfois un plan
concessif ,
aux ambitions plus réduites, mais qui présente l'avantage,
en deux parties, de développer un raisonnement cohérent.
-
le
plan thématique s'apparente au
contraire à l'exposé. Il ne vous demande pas de discuter
une thèse mais plutôt de l'étayer ( voir
ce mot ),
c'est-à-dire de fournir un certain nombre d'arguments
organisés capables de valider, au moins partiellement,
l'opinion qu'on vous a soumise ou de répondre à la
question qu'on vous a posée. On reconnaît ce type de plan
au libellé du sujet : ce peut être une question ( "Qu'est-ce
qu'un grand roman ?"; "Qu'est-ce qu'une œuvre
engagée ?") ou une invitation à vérifier une
affirmation ( "En quoi a-t-on raison d'affirmer que...",
"Montrez, commentez ou justifiez ceci...").
Attention, ce plan doit néanmoins inclure une pesée
critique des termes et des notions convoqués par la
citation-sujet, à l'intérieur des parties du
développement.
-
le
plan analytique, voisin du précédent,
se propose d'examiner une notion en en envisageant les
causes, les manifestations qui en découlent avant de
proposer d'éventuelles solutions. Pour ces raisons, il est
moins familier de la dissertation littéraire, dans
laquelle néanmoins on peut rencontrer des libellés qui y
invitent.
-
le
plan comparatif vous amène à établir
un parallèle constant entre deux notions. Ce plan pourra
les examiner successivement dans les deux premières
parties avant d'élaborer une synthèse personnelle qui
essaiera d'établir leurs points majeurs de ressemblance
ou de discordance et de proposer un dépassement. Ce type
de plan reste très marginal dans le cadre de notre
épreuve, voire même dangereux si l'on s'avise
malencontreusement de comparer les notions en consacrant
une partie à chacune d'elles !
Voici plusieurs sujets de
dissertations.
Quel
type de plan choisiriez-vous pour les traiter ?
(Remplissez les cases vides du tableau ci-dessous avec les
numéros des sujets qui vous semblent pertinents.)
Types de plans |
Numéros
des sujets |
1
Que représentent pour vous les héros ?
Vous vous demanderez ce que signifie ce
besoin d'admirer des êtres réels ou de fiction,
de les aimer ou de les imiter, et vous appuierez
votre réflexion sur des exemples pris dans vos
lectures et dans votre expérience personnelle.
|
4
Qu'est-ce qu'une œuvre engagée? |
9
« Nous n'avons pas besoin de connaître l'auteur
pour comprendre et aimer son œuvre. On peut
légitimement se passer de tout recours à ce que
l'on sait de l'auteur en dehors de son œuvre
pour examiner celle-ci. »
(F. Van Rossum-Guyon, Critique du roman).
Vous direz ce que vous pensez de ce
jugement en vous appuyant sur des exemples
précis tirés de vos lectures.
|
5
Un personnage médiocre peut-il être un héros de
roman ? |
6
Que veut-on dire lorsque l'on parle du « style »
d'un écrivain ? |
2
« Il n'y a pas de vrai sens d'un texte. Pas
d'autorité de l'auteur. Quoi qu'il ait voulu
dire, il a écrit ce qu'il a écrit. Une fois
publié, un texte est comme un appareil dont
chacun peut se servir à sa guise et selon ses
moyens.»
Comment comprenez-vous cette opinion de
Paul Valéry ?
|
7
A
La Rochefoucauld qui déclare : «Il est
plus nécessaire d'étudier les hommes que les
livres», George Sand semble répliquer lorsque,
dans son roman Mauprat, elle recommande
comme moyen de formation «l'étude des lettres,
qui n'est autre que l'étude des hommes.»
Quelles réflexions vous suggèrent ces
prises de position ?
|
10
Il vous est sans doute arrivé de préférer au
«héros» vertueux d'un roman, d'un conte ou d'un
film
le personnage odieux (le «méchant») dont il
finit par triompher.
Quelles sont, selon vous, les raisons qui
expliquent l'attrait qu'exercent ces personnages
odieux ?
|
3
Dans une enquête sur le livre et la
lecture en France, on peut lire cette réflexion
sur le roman : «Sujet permanent de discussions
entre ceux qui professent que le roman doit
exprimer ou représenter la vie et ceux qui, à
l'inverse, estiment qu'il doit l'inventer. »
Dans un développement composé, vous direz
si les romans que vous connaissez vous
paraissent représenter la vie ou l'inventer.
|
8
Un éditeur contemporain présente ainsi une
collection d'ouvrages littéraires : « La
modernité n'a rien à voir avec la date de
parution. Des textes écrits il y a plusieurs
siècles sont résolument modernes. Ils répondent
parfois mieux que des œuvres plus récentes à nos
préoccupations et à notre soif de beauté. »
Partagez-vous cette opinion ? Vous
appuierez votre réponse sur des analyses
tirées de vos lectures.
|
11
Un auteur contemporain écrit : «Apporter un
message aux hommes et vouloir diriger le cours
du monde ou le sauver, c'est l'affaire des
fondateurs de religions, des moralistes, des
hommes politiques... Une œuvre d'art n'a rien à
voir avec les doctrines.»
En vous référant à des œuvres que vous
connaissez, vous direz ce que vous pensez de
cette conception de l'art et de l'artiste.
|
▶
CORRIGÉ
Pour la phase
essentielle de préparation, nous vous proposons quatre
exemples d'une démarche progressive sur les sujets marqués
plus haut du signe
: mise en place du sujet et recherche ordonnée des
principaux arguments et exemples pour le plan dialectique,
puis pour les plans thématique, analytique et comparatif (page
suivante).
Le
plan dialectique demande d'examiner un jugement, d'en
montrer les limites, voire de le réfuter, avant d'énoncer
une position personnelle.
sujet 5
Un
personnage médiocre peut-il être un héros de
roman ?
- Les
termes du sujet : préciser dans
l'introduction le sens du mot médiocre
(latin medius, "qui est au
milieu".) Ainsi médiocre désigne
ici ce "qui est sans éclat".
- Le libellé du sujet : La
question posée sous cette forme rhétorique
semble répondre par la négative. Implicitement,
une thèse s'exprime ici, qui nie que le roman
puisse admettre des personnages médiocres. Le sujet présuppose
donc que le roman n'admet pas de héros « moyens
», ce qui corrobore la conception classique («
Des héros de roman fuyez les petitesses »,
conseille Boileau aux poètes dans son Art
Poétique), mais rejoint la position des naturalistes (« Le premier homme qui passe est un héros suffisant », prétend Zola.)
- Le domaine d'application : le
genre romanesque.
- La position de la problématique :
elle pourra partir de l'une des
constantes du romanesque qui repose souvent sur
l'exceptionnel et se demander si la "médiocrité"
peut y avoir sa place.
- La recherche du plan : Il
convient donc de suivre ici un plan dialectique
où vous évaluerez la thèse implicitement
proposée (thèse /antithèse/ synthèse).
I - LE
ROMAN A BESOIN DE HÉROS :
- de destins
exceptionnels (Julien Sorel dans Le Rouge
et le Noir de Stendhal)
- de personnalités
hors du commun (Mme de Merteuil dans Les
Liaisons dangereuses de Laclos)
- de passions
absolues (Des Grieux dans Manon
Lescaut de Prévost)
- le rythme
romanesque et la nécessité de susciter
l'intérêt obligent à rendre exemplaire le
destin de personnages pourtant médiocres
(Gervaise dans L'Assommoir de Zola).
II -
POURTANT CERTAINS PERSONNAGES SONT DES
MÉDIOCRES :
- c'est le cas des
personnages des romans réalistes qui ont
choisi une peinture "objective" des milieux et
des êtres : Georges Duroy dans Bel-Ami,
Jeanne dans Une vie de Maupassant,
les héros de Zola, pour qui « le premier homme
qui passe est un héros suffisant » (Deux
définitions du roman).
- le personnage
peut être destiné à illustrer la contingence,
l'absurde (Meursault dans L'Étranger
de Camus, Roquentin dans La Nausée
de Sartre, Bardamu dans Voyage au bout de
la nuit de Céline).
- le Nouveau
Roman a choisi d'abolir le héros et de
confier la représentation d'un monde
énigmatique à des individualités transparentes
("L'époque actuelle est plutôt celle du numéro
matricule" écrit Robbe-Grillet).
III - LE
ROMAN N'ADMET LA MÉDIOCRITÉ QU'A CERTAINES
CONDITIONS :
- si le personnage
peut être un médiocre, il convient de faire la
part de l'époque : cette esthétique n'est que
celle du XX° siècle et certains théoriciens du
nouveau roman l'ont abandonnée (romans
de Le Clézio).
- il ne faut pas
ignorer le goût légitime du public pour des
œuvres où la création artistique lui évite de
rencontrer des voisins de palier (Meursault
lui-même accède peu à peu à un destin
exceptionnel).
« Eh ! bon Dieu, nous ne voyons que trop
autour de nous la triste et désenchanteresse
réalité : la tiédeur insupportable des
demi-caractères, des ébauches de vertus et
de vices, des amours irrésolus, des haines
mitigées, des amitiés tremblotantes, des
doctrines variables, des fidélités qui ont
leur hausse et leur baisse, des opinions qui
s'évaporent ; laissez-nous rêver que parfois
ont paru des hommes plus forts et plus
grands, qui furent des bons ou des méchants
plus résolus ; cela fait du bien.» (Vigny,
Réflexions sur la vérité dans l'art).
- de toutes
façons, le roman a pour privilège de rendre la
médiocrité unique et certains médiocres de la
littérature sont devenus de véritables mythes
(Emma dans Madame Bovary de
Flaubert).
|
sujet
8
Un
éditeur contemporain présente ainsi une collection
d'ouvrages littéraires : « La modernité n'a rien à
voir avec la date de parution. Des textes écrits
il y a plusieurs siècles sont résolument modernes.
Ils répondent parfois mieux que des œuvres plus
récentes à nos préoccupations et à notre soif de
beauté.»
Partagez-vous cette opinion ? Vous
appuierez votre réponse sur des analyses
tirées de vos lectures.
Les
termes du sujet : le terme de modernité,
sans poser de problème particulier, peut être
utilement rapproché de celui qu'utilisait
Baudelaire : il n'est pas synonyme d'actualité,
mais signale un accord, dans l'intemporel, avec
le temps présent, ce que confirme la dernière
phrase : seront jugées modernes les œuvres, même
anciennes, qui savent correspondre aux centres
d'intérêt de notre époque et à nos tempéraments.
Une acception plus simple du mot moderne
pouvait fournir quelques arguments à opposer à
l'auteur.
La
position de la problématique : en
quoi consiste la modernité d'une œuvre
littéraire ? Est-elle liée à sa date de parution
ou à l'écho qu'elle est capable de susciter
auprès de toutes les générations ?
Le domaine d'application : la
critique littéraire, le goût, le rôle du lecteur
dans la postérité de l'œuvre.
La recherche du plan :
le libellé est ici sans ambiguïté. Il s'agit bel
et bien d'observer un plan dialectique.
I - DES
TEXTES ANCIENS PEUVENT ÊTRE RÉSOLUMENT
MODERNES :
- ceux qui mettent
en scène les sentiments éternels : l'amour, la
mort, l'interrogation métaphysique (voir la
persistance des écrivains classiques, des
tragiques grecs);
- restent aussi
modernes les œuvres qui se signalent par la
beauté de leur forme (l'alexandrin de Racine,
la phrase de Bossuet n'ont pas vieilli).
II - MAIS
BEAUCOUP D'ŒUVRES SONT MARQUÉES PAR LEUR TEMPS
:
- les
préoccupations des auteurs anciens sont-elles
encore les nôtres ? Bien des allusions
socioculturelles accusent le vieillissement
des œuvres (voir par exemple les textes
engagés de Sartre); au contraire, des œuvres
récentes sont sur ce plan plus proches de
nous;
- les critères de
beauté, eux aussi, peuvent varier : la
tragédie nous paraît aujourd'hui un genre
plutôt ennuyeux et nous lui préférons le
drame, comme nous préférons les formes libres
en poésie.
III - LES
ŒUVRES RESTENT MODERNES PAR LEUR PART
D'INTEMPORALITÉ :
- les
chefs-d'œuvre savent encore nous parler et
nous émouvoir par leur universalité. Ils ont
su parler de l'Homme dans une forme pure et
simple que l'art classique a codifiée : sans
souci des modes, il s'agit de formuler avec
justesse ce que chacun aurait pu dire;
- au contraire,
les œuvres qui cèdent aujourd'hui aux goûts du
temps sont condamnées à vieillir vite. Est
ainsi moderne l'artiste qui a su rejoindre
l'intemporel par le recul esthétique qu'il a
manifesté par rapport à son époque (Stendhal).
|
▶ |
Comment organiser le plan ?
Il est
fréquent dans le plan dialectique de commencer la
confrontation des thèses par l’examen de celle qui est
proposée par le sujet (souvent l’opinion d’un auteur
enfermée dans une citation). Mais cela n’est nullement
obligatoire. Il convient plutôt de construire la première
partie du devoir autour de l'opinion la plus simple et
la plus répandue (ce qu'on appelle la doxa),
ce qui n’est pas toujours le cas, loin s’en faut, des
opinions que l’on soumet à votre réflexion !
Ainsi la dissertation ira vraiment du plus simple au plus
complexe en examinant d’abord les représentations plus ou
moins convenues qui ont amené l’auteur à s’en démarquer.
▶ | Par
exemple, dans le sujet suivant :
« La lecture que l'on fait soi-même
d'une œuvre est préférable à l'audition de la
même œuvre enregistrée.»
Partagez-vous cette opinion ?
on
aura intérêt à observer la progression suivante :
?
Mais dans ce sujet :
« La laideur est une source d'inspiration
pour le poète, au même titre que la beauté. »
Dans quelle mesure peut-on souscrire à
ce jugement ?
on
commencera plutôt par la thèse la plus souvent
admise, qui n'est pas celle que présente le sujet
:
-
Thèse
: le poète est mû avant tout par la recherche
du Beau.
-
Antithèse
: la poésie est aussi vouée à la peinture de
réalités repoussantes, capables de soulever le
lecteur.
Ainsi, dans le traitement des sujets
suivants, quelle thèse examineriez-vous
d’abord ?
-
A
propos de l'écriture de sa vie,
Jean-Claude Carrière écrit: « On peut dire
[...] que la description d'une vie n'a
d'intérêt que si cette vie est commune,
que si d'autres peuvent s'y reconnaître ou
deviner, selon les générations, ce que
furent les sentiments, les sensations de
leurs parents et grands-parents ».
Dans quelle mesure cette affirmation
définit-elle l'intérêt des œuvres
biographiques et autobiographiques ? Vous
étayerez votre réflexion par des exemples
puisés dans le corpus, dans les textes
étudiés en classe et dans vos lectures
personnelles.
-
«
La poésie [...] n'a pas d'autre but qu'
Elle-même », écrit Baudelaire. En prenant
appui sur les textes du corpus, sur les
poèmes que vous avez lus et étudiés et sur
votre culture personnelle, vous vous
interrogerez sur cette déclaration et vous
vous demanderez si elle correspond à votre
définition de la poésie.
-
Dans
le Dictionnaire égoïste de la
littérature française, Charles
Dantzig affirme : « La poésie ne se trouve
pas que dans les vers ». Vous direz si
vous partagez son point de vue dans un
développement argumenté, en vous appuyant
sur les textes du corpus, sur ceux que
vous avez étudiés en classe ou lus
personnellement.
-
Le
texte littéraire doit-il être sérieux pour
dénoncer une injustice ou défendre une
cause ?
|
▶ |
A quoi sert la synthèse ?
La synthèse est ressentie souvent comme la partie la
plus délicate de la dissertation. Son utilité est pourtant
évidente puisqu'il s'agit de sortir du conflit créé par les
deux premières parties : la synthèse ne sert pas à établir
une vérité moyenne, peu conforme à la nécessité de prendre
une position personnelle. Elle est plutôt une résolution de
la contradiction établie dans l'opposition thèse/antithèse.
Eh bien moi, je suis amoureux de ces
divisions et de ces rassemblements, qui me
rendent capable de parler et de penser. Et si je
pense que quelque autre est apte, par sa nature,
à porter son regard en direction d'une unité qui
soit l'unité naturelle d'une multiplicité, je
m'en vais à sa poursuite, "derrière lui, suivant
sa trace comme celle d'un dieu". Et remarque
bien que ceux qui en sont capables, je les
appelle jusqu'à présent (à juste titre ou non,
seul un dieu le sait) dialecticiens.
(Socrate dans Phèdre de Platon).
|
Voici deux manières de justifier cette résolution
(nous complétons pour les illustrer les exemples utilisés
plus haut) :
▶ |
cas n° 1
(ex : « La lecture que l'on
fait soi-même d'une œuvre est préférable à
l'audition de la même œuvre enregistrée.»)
.
fusion :
le
conflit n'est qu'apparent; les deux thèses sont
complémentaires.
-
Thèse
: la connaissance d'une œuvre littéraire est
meilleure par la lecture personnelle (thèse
implicite dans le sujet; c'est aussi la doxa).
-
Antithèse
: une œuvre bien lue ou mise en scène pallie
les carences éventuelles d'une lecture
personnelle.
-
Synthèse
: il n'y a pas d'incompatibilité entre les
deux démarches, mais plutôt complémentarité,
l'audition de l'œuvre amenant ensuite à une
lecture plus profitable.
▶ |
cas n° 2 (ex : « La
laideur est une source d'inspiration pour le
poète, au même titre que la beauté. »)
.
dépassement : (le
cas le plus fréquent)
à
quelles conditions désormais peut-on admettre
une des deux thèses confrontées ?
-
Thèse
: le poète est mû avant tout par la recherche
du Beau.
-
Antithèse
: la poésie est aussi vouée à la peinture de
réalités repoussantes, capables de soulever le
lecteur.
-
Synthèse
: le poète éveille un nouveau regard sur les
choses et extrait la beauté des choses laides.
|
En aucun cas la
synthèse n'est la conclusion du devoir. Elle en est la
dernière étape, la phase de résolution.
La conclusion, quant à elle, fait le bilan de cette
résolution, formule nettement la position à laquelle on
est arrivé et propose une ouverture.
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