La contraction (ou résumé) de texte est un exercice iconique de tous les grands concours, mais les fantaisies d'une défunte inspection générale l'avaient fait disparaître, dans les années 90, de l'épreuve écrite du
baccalauréat et du référentiel des épreuves de BTS.
C'est donc une autre fantaisie sans doute qui inspire les circulaires relatives au nouveau programme
de l'écrit de l'EAF dans les séries
technologiques pour remettre l'exercice à l'ordre du jour.
La contraction porte aujourd'hui sur un texte
entrant dans le cadre de l'objet d'étude « La
littérature d'idées du XVIe au XVIIIe siècle ».
Elle est suivie d'un essai.
Les deux parties de l'épreuve sont notées
chacune sur 10.
Il faut se féliciter de ce retour : les compétences que la contraction met en œuvre
sont précieuses dans tout travail de compte
rendu ou de synthèse :
« La contraction de texte permet
d'apprécier l'aptitude à reformuler une
argumentation de manière précise, en en
respectant l'énonciation, la thèse, la
composition et le mouvement. Elle prend appui
sur un texte relevant d'une forme moderne et
contemporaine de la littérature d'idées. D'une
longueur de mille mots environ, ce texte fait
l'objet d'un exercice de contraction au quart,
avec une marge autorisée de plus ou moins 10 %.
Le candidat indique à la fin de l'exercice le
nombre de mots utilisés. » (B.O.
n° 17 du 25 avril 2019)
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