Les dess[e]ins de Nadja

 

« André ? André ?... Tu écriras un roman sur moi. Je t'assure. Ne dis pas non. Prends garde : tout s'affaiblit, tout disparaît. De nous il faut que quelque chose reste. »

 

 

 

   Devant la Femme, l'attitude de Breton est celle de l'adoration. Pour l'évoquer, il se place sur un temps mythique, qui reste le temps surréaliste par excellence, et lui donne une fonction souveraine d'initiatrice. On lira par exemple « L'Union libre », litanie en forme de blason adressée à la femme-panthère, installée au cœur de la vie panique. Une telle attitude ne pouvait, certes, s'accommoder des idéologies à la mode, ce que Camus appelait "la chiennerie du temps" : pour les féministes, limités au terrain politique, le rapport de Breton à la femme ne pouvait dissimuler, sous l'adoration de la femme-enfant, que la pire forme de machisme, alors que cette célébration dénonce au contraire l'artifice des antinomies établies par l'ordre culturel masculin. C'est en ce sens que Breton souhaite qu'enfin on se décide à faire la plus large place aux valeurs incarnées par la femme, dans la perspective essentialiste dont témoignent les pages vibrantes d'Arcane 17 où s'affirme une radicale altérité de l'entendement féminin.
   Dans Nadja, cette profonde étrangeté de la femme aux valeurs masculines se manifeste avec d'autant plus de netteté que l'héroïne du récit est dotée de capacités médiumniques et finira dans l'aliénation mentale. Auparavant, elle aura revêtu tous les attributs d'une sorte de « génie de l'air », véritable médiatrice qui vient éclairer de sa présence la lanterne de l'homme perdu dans une forêt de signes. Ce n'est donc pas par le langage verbal que Nadja peut manifester ce rôle, tant celui-ci est porteur des valeurs qui, précisément, manifestent le mieux les catégories logiques qu'elle prétend subvertir. Elle a pour cela plutôt recours au dessin, laissant le "témoin hagard" qu'est devant elle le narrateur les déchiffrer ou nous laisser y lire autant de signes. Ce n'est en effet jamais comme une histoire d'amour que le récit doit être lu, mais plutôt comme une allégorie où la douloureuse impossibilité de marier le rêve à l'action s'exprime dans une imagerie où l'entrelacs des mythes est particulièrement touffu. Ainsi les dessins que Nadja, non sans talent, livre à Breton comme autant de clés énigmatiques — et que celui-ci reproduit sans guère les commenter —, semblent constituer un ensemble de signes où sa personne et son œuvre seraient clairement désignés, au travers notamment de la figure obsédante de Mélusine.

La légende de Mélusine
  Comment Breton connut-il la légende de Mélusine ? Avait-il lu la version romancée de Jean d'Arras (XIV° siècle) ou celle, poétique et plus tardive, du libraire Couldrette (1401-1405) ? En eut-il plutôt connaissance par le truchement du grand-père de Saint-Brieuc, grand raconteur d'histoires ? Difficile à dire, mais il semble en tout cas qu'il la connaissait mieux qu'au travers de l'intrigue simple que la tradition populaire a tardivement répandue.
  Raimondin, fils du comte de Forez, égaré par la douleur d'avoir malencontreusement tué son oncle, le comte de Poitiers, au cours d'une chasse au sanglier, rencontre prés d'une fontaine trois belles dames. L'une d'elles est Mélusine, fille du roi d'Écosse Élinas et de la fée Présine. Mélusine réconforte Raimondin et lui propose de l'épouser avec la promesse de faire de lui un seigneur riche et puissant. Raimondin accepte aussitôt et jure aussi, comme le lui demande Mélusine, de ne pas chercher à la voir chaque samedi. Femme, Mélusine donne à Raimondin dix enfants (qui, tous, présentent une difformité physique), construit d'immenses châteaux (ainsi celui de Lusignan). Fée, elle revêt chaque samedi une queue de serpent, assumant ainsi une ancienne malédiction qu'elle ne peut conjurer que par le mariage.
  Or, intrigué et jaloux, Raimondin la surprend un jour dans ses métamorphoses. Dans un grand cri, Mélusine s'enfuit : monstrueuse aux yeux des hommes, désormais exclue de leur monde, elle est condamnée à aimer sans retour. Elle fuit, et, dès lors, sa présence ne cesse de hanter le cerveau de l'homme qui a préféré le savoir au mystère.
[ voir notre corpus Femmes et fées]

  Les dessins de Nadja gravitent d'abord autour de symboles « élémentaires » qu'ils essaient de syncrétiser tant bien que mal : on y remarque en effet la part ascendante et rédemptrice qu'y jouent le feu et l'air (les cheveux de Breton comme des flammes «aspirées par le vent d'en haut») et le rôle antithétique et pourtant conjugué qu'y tiennent l'eau et la terre. Autour de ces deux éléments, la figure de Mélusine ne cesse de hanter Nadja. Plus tard, dans Arcane 17, Breton fera de la légende de Mélusine (voir notre encadré ▲) le support essentiel de sa pensée féministe. Mais c'est dans Nadja que la serpente apparaît pour la première fois : («Après-dîner [...], son rêve a pris un caractère mythologique que je ne lui connaissais pas encore. Elle compose un moment avec beaucoup d'art [...] le personnage de Mélusine [...] qui, de toutes les personnalités mythiques, est celle dont elle paraît bien s'être sentie le plus près.»)

 Il est significatif que la femme-serpent, devenue clairement sirène, est présente sur trois dessins, et que Breton évoque ce jour où, pour se faire la tête de Mélusine, Nadja obtient de son coiffeur qu'il distribue « ses cheveux en cinq touffes bien distinctes, de manière à laisser une étoile au sommet du front. Ils devaient en outre être tournés pour finir en avant des oreilles en cornes de bélier, l'enroulement de ces cornes étant aussi un des motifs auxquels elle se rapportait le plus souvent. »
 Dans son commentaire d'un des dessins de Nadja intitulé « Un bouclier d'Achille » ◀, Breton s'attarde de manière significative sur ces cornes : « Il y a a lieu d'insister sur la présence de deux cornes d'animal, vers le bord supérieur droit, présence que Nadja elle-même ne s'expliquait pas car elles se présentaient à elle toujours ainsi, et comme si ce à quoi elles se rattachaient était de nature à masquer obstinément le visage de la sirène.» L'image de ces cornes coiffant un personnage aquatique pourrait en effet surprendre. Mais le motif de la sirène exprime pleinement à travers différentes mythologies l'ancrage profond de la femme dans tous les éléments naturels : s'il est indéniable que, pour Nadja comme pour Breton, Mélusine est une sirène, créature aquatique dans le folklore germano-scandinave, la tradition celtique perpétue plutôt l'image d'une femme-serpent, essentiellement tellurique, tandis que les mythes hellénes en font une femme-oiseau.

   Ainsi, dans son terroir originel du Poitou, la représentation de Mélusine coiffée de telles cornes est assez répandue, par exemple sur les chapiteaux et les voussures des églises romanes de la Saintonge ▶. La fée Mélusine semble pour cela correspondre à un avatar païen de Pan « Chèvre-pied » qui, pour échapper au géant Typhon, se dissimule dans un fleuve et y gagne une queue de poisson (on sait que le signe du Capricorne est pour cette raison représenté symboliquement en un animal hybride). D'autre part, la lutte sans merci que le christianisme a livrée, au Moyen Âge, aux cultes païens, explique que le mythe de Mélusine ait été peu à peu rangé dans l'ensemble des motifs diaboliques, les cornes évoquant désormais celles de l'autre dieu-bouc, Satan (dans une intention de cet ordre, les sirènes romanes sont souvent représentées levant leur queue vers le ciel). Quoi qu'il en soit, cette apparence aquatique et terrestre respectée par Nadja semble investir les deux éléments-clés d'une fonction allégorique : si l'eau incarne le règne limpide de la Femme et de la Mère, la Terre est symbole de déréliction, comme le poids qui retient le rêve du chat dans un autre dessin.
  En ce sens, Nadja est une sorte de parabole éclairant le rapport tragique de l'homme avec l'Esprit, et comme la préfiguration d'un échec icarien (Elle, je sais que dans toute la force du terme il lui est arrivé de me prendre pour un dieu, de croire que j'étais le soleil. Je me souviens aussi — rien à cet instant ne pouvait être à la fois plus beau et plus tragique — je me souviens de lui être apparu noir et froid comme un homme foudroyé aux pieds du Sphinx.).


Sirène (Abbaye-aux-Dames de Saintes)


« témoin hagard ...»

   Les dessins de Nadja disent en effet la nécessité d'un syncrétisme entre les éléments, et promettent par là un salut possible de l'imaginaire ou du délire à condition qu'ils soient aussi de ce monde (n'est-ce pas l'ambition du surréalisme de rendre l'homme à la vraie vie sans renoncer à la réalité, comme Antée puisait de nouvelles forces dans les rebonds qu'il faisait sur la Terre ?) Mais ce mariage difficile du rêve et de l'action est aussi l'histoire d'une chute, que la rencontre de Nadja et de Breton incarne en un vieux dilemme : Nadja, « génie de l'air » et prostituée occasionnelle, parfois lamentablement évaporée, reste étrangère à Breton, « savant du merveilleux », englué dans un discours théorique et rassurant qui l'empêche de « sauter le pas ». Il est incontestable aussi que les difficultés matérielles dont la vie de Nadja est encombrée (Breton lui viendra en aide, comme il le pourra), ne peuvent que parasiter leur aventure et alimenter en lui la crainte de ces abîmes sordides où la raison de la jeune femme sombrera. Dans l'une de ses dernières lettres, celle-ci a d'ailleurs conscience de ne plus représenter dans la vie de Breton qu'un poids inutile : « Merci, André, j'ai tout reçu. J'ai confiance en l'image qui me fermera les yeux. Je me sens attachée à toi par quelque chose de très puissant. Peut-être cette épreuve était nécessairement le commencement d'un événement supérieur. J'ai foi en toi. Je ne veux pas briser l'élan ni amoindrir l'amour que j'ai pour toi par d'absurdes réflexions. Je ne veux pas te faire perdre le temps nécessaire à des choses supérieures. Tout ce que tu feras sera bien fait. Que rien ne t'arrête. Il y a assez de gens qui ont mission d'éteindre le feu

   Comment concilier l'Esprit et le réel, ces cornes sur la tête de Mélusine, qui toujours en masquent le visage, semblent simplement y répondre en débouchant sur une impasse. Car c'est la Femme qu'il faudra aimer, non la Chimère. Dans cette coiffure archétypale, Nadja a-t-elle voulu illustrer la malédiction de Mélusine, prise entre son assiette humaine et son règne naturel, ou la sienne propre, devançant ce que, plus tard, Breton lui reproche (« Elle n'était pas fâchée de me narrer les péripéties les plus lamentables de sa vie [...] car il n'était bien sûr pas question qu'elle devînt naturelle »), quittant sans regret « le monde de Nadja où tout prenait si vite l'apparence de la montée et de la chute.») ? Si les cornes vrillées du Bélier ou du Bouc, casque où le visage ondin se dénature, incarnent la tyrannie si masculine de la Terre, Breton, né Verseau et féru d'astrologie, a-t-il pu négliger ce que la coiffure de Nadja représentait de leur échec ? « Je n'ai pas été à la hauteur de ce qu'elle me proposait », confesse-t-il. Cette Mélusine cornue, prisonnière de deux règnes inconciliables, avertit-elle Breton de cette insuffisance ?

  Les lettres récemment publiées de Breton à sa première épouse, Simone Kahn, confirment les débats douloureux dans lesquels alors il se trouvait pris. Les deux époux avaient opté pour une totale liberté dans leur couple et pouvaient se parler de leurs liaisons respectives : c'est à ce titre que Breton confie à son épouse le désarroi dans lequel le plonge la situation de Nadja et qu'il sollicite la permission de lui venir en aide.

 

Simone Kahn et André Breton, vers 1921

 

Simone Kahn et André Breton, vers 1921

  

Paris, 8 novembre 1926
[…]
Je te parlerai encore de Nadja.
Je te parlerai même d’une manière particulière.
Et tout de suite, en un mot, que faire ?
J'ai eu plusieurs discussions nouvelles avec elle, et chaque fois je me suis demandé à quoi je les devais, à mon irascibilité, à ma douceur, à mon ennui ou à cette idée forcément injuste que je me fais de son manque de cœur ou de désintéressement. Tu te souviens, nous en avons parlé quelquefois. Cet après-midi encore, j’ai éprouvé si fort la tristesse résultant de ce malentendu que, comme elle me le demandait brusquement, je me suis décidé à la faire se rencontrer avec Éluard, celui-ci pouvant peut-être se prononcer plus impartialement et plus sûrement que moi. Je ne te répète pas les propos qui s'échangent chaque fois, je t’ai dit et bien dit quelle angoisse ils ne manquaient jamais de me causer et comme ils me paraissent extérieurs à ce que cette femme est, et à ce que je suis. Ma susceptibilité n’est pas plus en cause que la sienne, j’en demeure persuadé. De mon côté, et étant donné l’attention que j’y apporte, mes chances d’erreur sont d’autant plus minimes que cette femme, je ne l’aime pas et que vraisemblablement je ne l’aimerai jamais. Elle est seulement capable, et tu sais comment, de mettre en cause tout ce que j’aime et le manière que j’ai d’aimer. Pas moins dangereuse pour cela.
Comme à peu près je m’y attendais, les conclusions d’Éluard sont les suivantes : malentendu social résultant de pures et simples impossibilités matérielles. Le plus grave est (pardon) qu’elle m’adore, qu’il semble bien que ce soit la première fois qu’elle aime au moins de cette manière grave et désespérée que je lui impose peut-être, moi l’individu qu’on sait. Elle dit (à Éluard et comptant qu’il ne me le répète pas) qu’elle ne peut rien, plus rien à son sort, que voir quelqu’un d'autre que moi lui devient un supplice. J'ai vu hier sa note d'hôtel, chambre 280 F, quelques repas à onze francs, pas de petits déjeuners, un emprunt de 20 F. C’ est tout de même trop triste et elle ne paye pas. Elle a honte devant moi de tout ce qui pourrait la sauver. Éluard dit qu'elle est le tact, la sincérité et le goût mêmes. Qu’elle ne se plaint pas. Qu'elle n’attend rien de moi. Mais que, comme cela ne peut durer huit jours, il faut bien que quelque chose se passe. Travailler, elle ne croit guère que cela se puisse et je ne le crois pas non plus. « La noce » elle disait à Éluard que lorsque de petites amies qu'elle a dans les cafés se laissent aller à parler devant elle, elles se taisent bien vite après avoir dit : « Non, Nadja est là. » C'est donc encore une solution romanesque. Et puis il lui serait, paraît-il, impossible de me revoir, de lever les yeux sur moi (et je songe : ce beau regard!). Elle se déciderait en fin de compte à quitter Paris, par exemple pour se faire bonne en province, et elle pense qu’alors elle pourrait se retrouver devant moi, de loin en loin, sans avoir à rougir. J’écris, mon chéri, je t'écris ces choses abominables. La vie est-elle ainsi faite, plus affreuse encore qu’on ne pense, où tout ce qu’il y a de pur et de beau doit être souillé et puni ?
Demande à Denise1 ce qu'elle croit. Mais dis-moi ce que tu crois.
Que faire ? Toi qui comprends tout.
Je voudrais, et ce sera sans doute le seul désir de cet ordre que j’exprimerai, et je ne crains pas de l’exprimer, et je sais que tu y accèdes déjà, je voudrais consacrer le prix de la vente d'un petit tableau à empêcher ce désastre, qui est le mien comme le sien et comme celui de tous ceux que j’aime. La place vide que laissera ce tableau sur le mur sera mille fois plus précieuse que lui. Crois-tu, mon chéri, que j’aie le droit de te dire cela ? Tu sais comme j’ai peur de tout ce qui touche à l'argent mais cette cette fois il me semble que je n’ai pas à avoir peur. Que pourrais-je bien valoir si j’avais peur ?
Tu me diras. [...]


1. Denise Kahn, puis Lévy, puis Naville, cousine et confidente de Simone Kahn.

  Pourtant le récit ne s'achève pas sur un constat d'échec, car, comme Mélusine a besoin de l'assiette humaine que Raimondin lui donne en l'épousant, la femme ne peut accomplir ses fonctions que si l'homme se prête à ses charmes. En d'autres termes, ce couple dialectique ne peut porter ses fruits que par la grâce de l'amour. Breton prend conscience de cette absolue nécessité au moment où Nadja lui échappe, où il ne tient pas à la suivre. Si Nadja apparaît comme Gardienne d'un Secret, Breton ne souhaite rester auprès de cette Pythie aux mystérieux oracles que pour être « plus près des choses qui sont près d'elle » : « Et si je ne la voyais plus ? Je ne saurais plus. J'aurais donc mérité de ne plus savoir. Et cela ne se retrouverait jamais.» Les aberrations du comportement de Nadja, si fascinants soient-ils, ont pu aussi générer un sentiment d'inquiétude qu'on retrouvera chez Breton à propos d'Antonin Artaud. Le chantre de l'art des fous inspectait les abîmes avec des filins de sécurité. Devant Nadja en tout cas, Breton tient à la fois du témoin hagard et du savant tenaillé par l'envie de savoir, mais jamais il ne voit en elle la femme-enfant capable d'abolir la malédiction qui l'accable, car « seul l'amour, au sens où [il] l'entend - mais alors le mystérieux, l'unique, le confondant et l'indubitable amour - tel enfin qu'il ne peut être qu'à toute épreuve, eût pu permettre ici l'accomplissement du miracle.» C'est pour cela que, malgré l'étrange fascination que Nadja exerce tout au long du récit, c'est la passante des dernières pages Breton et Suzanne Muzard que Breton élit comme celle qui, le détournant de l'Énigme, ne doit pas être « une entité, mais une femme [...], rien tant qu'un femme, malgré tout ce qui [lui] en a imposé et [lui] en impose encore pour qu'elle soit la Chimère.»

 C'est pour cette raison sans doute que, lors de la seconde édition de l'œuvre, en 1962, Breton efface l'allusion à une nuit passée avec Nadja dans un hôtel de Saint-Germain, refusant de laisser entendre qu'ait pu se passer ici quelque chose comme de l'amour. Le destin pathétique de Nadja-Léona a pu lui inspirer un sentiment de culpabilité, mais, ici encore, « les chemins de la connaissance ne passent que par le cœur ».

 

           Sites à consulter :
    Site André Breton
    Le dossier Nadja dans les archives de Breton (lettres, dessins, photographies).
     Nadja d'André Breton (Gallimard)
     Le parcours de Breton jusqu'à Nadja (Académie de Versailles).
    Conférence d'Etienne-Alain Hubert (ibid.).
    Nadja, images, désir et sacrifice (Magali Nachtergael)
    Lire André Breton à Saint-Dizier.
    Breton au Centre Pompidou : « Le Mur » (dation 2003)
     La véritable histoire de Nadja (France Culture)
     L'invention du surréalisme (BnF).

Témoignages sur André Breton :
Interventions d'AIMÉ CÉSAIRE, CHARLES ESTIENNE, DYONIS MASCOLO, GÉRARD LEGRAND, VINCENT BOUNOURE, PIERRE NAVILLE, ROBERT LEBEL, MARCEL DUCHAMP, JOYCE MANSOUR :