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471. |
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seulement
Le surlendemain mercredi il sortit, pr prendre l’air & pr avoir des nouvelles |
Il s’arrêta au |
coin des rues à lire au coin
Il lut les affiches : l’appel du Président au peuple & sa proclamation
pr les
à l’armée, – un avis du Préfet de Police interdisant/dire tout rassemblement
– & une autre, toute fraîche* du ministre de la guerre où l’on prévenait
que tout individu pris les armes à la main, serait fusillé.
Cependant
Personne n’avait d’armes mais la foule était nombreuse
et à partir de la Chaussée d’Antin, des groupes devenaient plus considérables
stationnant sur
occupant [illis.]
nombreux rassemblements, la chaussée du boulevard en était noire. |
De temps à autre |
une forte y faisaient d’immenses plaques
Les patrouilles d’infanterie – les dip dissipaient/t il se reformaient
aussitôt. – & on parlait librement. – on gouaillait
sur les trottoirs. Le ton général était la gouaillerie. on ne croyait |
Parmi eux, un ouvrier
les regardait d’un air
narquois lui
Frédéric dit à un ouvrier
qui regardait d’un air narquois |
qui ne pouvait & au passage de la
pas que le coup d’État pût réussir. – quand des troupes passaient
qques vociférations poussées par les bourgeois [illis.] vociféraient
mais sans rien de plus |
« est-ce que ça va
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se passer comme ça ! |
« — comment ?
est-ce qu’on ne va
pas se battre ? |
{{un d’eux prit un ouvrier par la manche, le secoua, tâchait
d’exciter son indignation, en lui disant qu’il fallait résister, combattre}}
« et c’est plus
— Mais avec quoi ? – nous n’avons pas d’armes depuis juin – & puis
tuer*
pas si bêtes que nous allions nous faire [illis.] pr [illis.]
[illis.] [illis.] les bourgeois
nous ne sommes pas assez bêtes pr relever vos affaires.
c’est leurs
c’était les affaires des bourgeois
qu’ils s’arrangent.
figure sa gesticulation bourrue
Sa mine rébarbative & hirsute excité la méfiance d’un
toucha le coude avait
frappa*
Monsieur qui dit à Frédéric, en se frottant |
ces canailles de socialistes
si nous avions
le coup d’État va
la chance qu’ils se révoltent.
mater les socialistes..
pr qu’on les extermine
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encore un [illis.] ? Les socialistes sont Il fallait en finir.
effrayants. des socialistes
haine du socialisme. qu’on nous débarrasse de ces canailles-là. »
& il se frottait les mains à l’idée
de leur extermination
n’y les mains dans cet espoir
Frédéric ne comprenait rien à [cette rancune d’une part, &
tant de haine et de sottise partir en
cette fureur de l’autre]. – son envie de s’en aller augmenta – &
prit le premier convoi
le jeudi à six heures, il partit pr Nogent par le premier
train. |
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SAWASAKI Hisaki |