Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Coup d'État – Frédéric part à Nogent
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471. |
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tâche d’exciter son indignation
par la manche, le secoue, l’excite lui disant qu’il
Un bourgeois, venu « taper sur les socialistes » |
d’eux
monsieur très bien
un bourgeois excite |
fallait
à la résistance il faut résister, combattre
prend un ouvrier « il* [illis.] à la bourgeoisie –
L’ouvrier
il répondit brutalement
— avec quoi ? nous n’avons
Les ouvriers n’avaient pas d’armes depuis juin ! Ils ne
virent dans le coup d’état
purent résister à l’[illis.] que le rétablissement du suffrage universel
la chute de la majorité royaliste & le maintien de la république |
Sa mine rébarbative &
hirsute excita la
plusieurs
un bourgeois se frottant les mains
meill*
méfiance d’un
Monsieur
qui dit à Fréd
en se frottant
les mains.
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& puis nous ne sommes pas assez bêtes pr des bourgeois
s’opposer au Coup d’État, ensuite relever les affaires de la bourgeoisie
vos
Les bourgeois étaient rassurés* par lui contre les excès
exprima sa
de la domination populaire. – Haine des socialistes – enchanté
à cette part à cette qu’on
[illis.] rancune d’un côté, terreur de l’autre - - tape dessus
qu’on nous débarrasse de ces
ne il canailles-là »
Fr. n’y comprend/ant rien – ne s’intéresse plus à personne
ni à quoi que ce soit
Tout cela augmenta son envie de s’en aller - & le
en augmenta.
jeudi, à six heures du matin, par le premier train, il partit
il partit pr Nogent, par le premier train
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SAWASAKI Hisaki |
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