Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Achat du coffret – Rupture
— Transcription du
folio
48r
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468 469 XX
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– Me Dambreuse — « c’est un caprice. »
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d’envie de le posséder
- - - J’ai autant de désir de l’avoir [que vous en avez peur de le voir
dans mes mains. »
à avoir cet [illis.], je vous le demande &
F.. – que peut-on faire d’un meuble pareil ? avec un regard qui rendait
— « que peut-on faire d’un pareil bibelot & le regardait l’allusion plus
— qui sait y claire encore*
— Je ne sais pas ! y mettre des lettres d’amour. il a peut-être servi à
et son regard & elle ajouta du reste*
cet usage ? (en le r. lui fait une l’allusion très fort claire) –
avec un regard intense qui rendait
— raison de plus pr respecter les souvenirs – on ne dépouille pas les morts de
leur secrets. » dit Fr.
enterrez
— Je ne la savais pas si morte que ça ! Vous traitez de mort des gens qui vivent
& aussitôt d’une voix nette
— 545 fr. » d’une voix nette - on se retourne –
Elle met une enchère - - - |
— Allons, messieurs » dit
545 - - - - |
le crieur
« ce que vous faites là me déplaît »
Frédéric la prie de n’en rien faire.
Elle rit. de vous*
— Mais chère amie, c’est la première grâce que je vous demande
mari
— Mais savez-vous, Frédéric, que vous ne serez pas un ami amusant ?
& elle met une surenchère. 558.
« Ce serait un mauvais précédent que de vous céder.
Il la prie encore une fois
le en
— Je vous demande grâce » Il Il la prie encore une fois « Faites-moi
sans qu’elle dît rien
voir que ma femme cèdera » & Il l’entraine. [Me Dambreuse ne dit
cependant le coffret n’était pas adjugé
rien] La vente continuait La voix du commissaire-priseur s’élevait.
allons MM y a-t-il md
À la porte, Me Dambr, qui avait eu l’air de céder, se
sur le seuil
retourne/a & met une surenchère importante
tout à coup 440. francs « 600 » – |
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SAWASAKI Hisaki |
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