Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Achat du coffret – Rupture
— Transcription du
folio
44v
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469 |
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— Mon dieu oui c’est un caprice !
— bien inutile, selon moi. cela vous gêne ? |
Elle reprit/répliqua d’un ton sec
sèchement
Ah [illis.]
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[illis.] j’en ai de l’avoir tout …………[illis.] …….
— [illis.] [illis.] j’ai autant l’envie de le posséder que vous avez de peur de le voir
dans mes mains.
Non, Mais que peut-on faire d’un pareil bibelot ?
— qui sait ? y mettre des lettres d’amour » & elle ajouta « il a peut-être
servi à cet usage » avec un regard atroce*, qui rendait l’allusion
fort claire.
— raison de plus de plus pr ne pas dépouiller les morts de leurs secrets »
dit Frédéric.
reprit-elle [illis.]
— Je ne la savais pas si morte que ça. » & aussitôt, d’une voix nette,
reprit-elle
545/850 francs. priseur
— 545 fr. dit Le commissaire articula : « 545/850 francs. »
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— Allons MM,
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545 » répéta le crieur.
n’est pas bien »
n’est pas bien
— ce que vous faites là me déplaît » dit Frédéric.
Elle se mit à rire, légèrement
— Mais chère amie, c’est la première grâce que je vous demande.
— Mais vous ne serez pas un mari amusant, je vous assure. »
Un amateur venait de mettre une surchère* « ce serait un
obéir
mauvais précédent que de vous céder » et levant sa* la main aussitôt*
céder
— 560/900 frs, – 10, 15, 20 » glapissait le crieur. avec des mouvements
de tête saccadés tout en parcourant du regard l’assistance
à des avec des mouvements de tête saccadés
pr répondre aux signes, çà et là.
Allons Prouvez-moi est raisonnable dit Frédéric Fré
— Faites-moi voir que ma femme cèdera reprit* Frédéric. – & lui
prenant le bras, il l’entraina doucemt, vers la porte,
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SAWASAKI Hisaki |
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