Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : la vente aux enchères — Transcription du
folio
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467.
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immédiatement
Il reconnut
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Sous la lumière vive qui
arrivait* [illis.]
Le jour vif & blanc qui tombait d’en face lui blessait* les yeux./ Il reconnut
au fond, en face de lui [illis.]
immédiatement les deux dressoirs de l’Art-Industriel, le lustre de la salle à
une chaise de sa chambre au fond de l’appartement
une pendule* par rang de taille
manger, sa table à ouvrage, tous ses meubles ! Entassés pêle-mêle, ils
montant bas htes
ils formaient un large talus depuis le plancher jusqu’au bas des fenêtres
deux de l’appartement les tapis &
quadrangulaires & sur les deux autres côtés de l’appartement, les rideaux
accrochés tout droit
& les tapis pendaient le long des murs. Il y en avait en dessous, des gradins
droit grognon
occupés par de vieux bonshommes d’aspect misérable* et renfrogné [illis.]
là pr se chauffer & qui sommeillaient. À gauche, s’élevait comme
une chaire de professeur, où Mtre Berthelmot rasé de frais en
brandissait légèrement
cravatte blanche tenait à sa main, un marteau d’ivoire. un
assis à ses côtés en dessous de lui
jeune homme, assis près de lui, écrivait. & plus bas debout, un |
robuste gaillard
individu
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assis près de lui plus bas
drôle ... tenant du marchand de contremarques & du commis-voyageur
individu que en
criait les meubles à vendre ; que t/Trois commissionnaires à gilet
les
noir /à manches/ posaient, au fur à mesure, sur une longue
bordaient
que [illis.] assis en ligne [illis.]
table devant laquelle étaient les habitués du lieu, des brocanteurs
– Le public, circulait derrière eux.
& des revendeuses. Derrière eux restait* le public, debout
[illis.]
Quand Frédéric & Me Dambreuse entrèrent, on vendait la
garde-robe. Les jupons les colerettes les fichus & jusqu’aux chemises
Les châles, les camisoles [illis.]
étaient passées de main en main, retournées, fourragées –
se de de loin [illis.]
qquefois on jetait les objets [d’un bout à l’autre de la table,]
…….[illis.]…….. traversaient l’air tout à coup
& des lambeaux de blancheur cela faisaient
des lambeaux de blancheur faisaient…….[illis.]…… –
bleue
une robe de soie fut dépliée
Alors une grosse femme en tartan, l’air méchant comme une ogresse
se mit à la déprécier tout ht à hte voix dépréciait*
en examina longtemps la doublure avec un air de mépris |
hideux
Ce partage, de |
et finalemt ensuite on vendit ensuite
Elle la repoussa. Il en eut le cœur soulagé. – Deux de ses
en velours &
un dont la petite plume était cassée, un autre en paille
chapeaux. son manchon, une palatine.
puis puis trois paires de bottines – |
pudeur blessée
le pli de ses mouvements
causé par
la trace de sa
la forme
les traces
de sa vie |
vêtements où il retrouvait
ces saintes reliques - - profanation - - - - - la forme
lui semblait
était pr lui [illis.] atrocité
était lui semblait plus qu’une profanation, un [illis.] il lui
de son corps se retrouvait. c’était comme si des chiens
semblait corbeaux
se fussent disputé* devant lui. & il pr lui comme s’il avait voir des
eussent dévoré son cadavre. Frédéric n’en pouvait plus.
déchiquetant chargée de
de la salle, qui sent*
& l’atmosphère de la salle, étouffante à cause de la chaleur
[illis.]
de la poussière, & de l’haleines & de la sueur
du public
l’écœurait |
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SAWASAKI Hisaki |
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