Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Chapitre 4 – La mort de l'enfant
— Transcription du
folio 609_097v
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450. |
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Pellerin arrive. (voulant effacer par son zèle le souvenir de sa conduite à propos de l’autre
portrait. –
eut
tranquille, comme s’il travaillait/é d’après la bosse
Il s’installe & se met à l’ouvrage. théories sur les portraits – & spécialemt
sur les portraits d’enfant. Il parle de la grâce des enfants, de leur gentillesse, les
enfants anglais plus beaux que les français, etc. Sans s’apercevoir qu’il chagrine
Rosanette.
toute suffocante
Elle sort. – alors il dit à Frédéric. |
– Eh bien |
Arnoux, vous savez ce qui lui arrive ?
quoi ?
– non ! pas du tout
– cette fois-ci, c’est plus sérieux !
– il est peut-être en prison, à l’heure qu’il est. – ou en fuite
– Comment ? mais oui. [illis.].
Du reste
– Mais oui ! et/ça illis /devenir comme ça ! »
– expliquez-moi. «
mais Pellerin parle en phrases coupées tout en travaillant et |
Mais Pellerin met |
de gdes pauses entre ses mots, (ce qui augmente l’angoisse de Frédéric.) – il
ses sur le traversin
prend les mesures avec son crayon, se lève pr mieux poser la tête du petit cadavre
— D’après ce que j’ai pu comprendre il est poursuivi par
– Commencement. d’explications vagues. C’est un certain Houligant-Mignot, un
intime qui le poursuit – Ma si même
ami de Regimbart. . . S’il ne trouve pas 12 mil fr., aujourd’hui, il est perdu. |
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Jean-Christophe PORTALIS
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