Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Mariage de Louise – Mort de Dussardier
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63r
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472. |
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fine Des bourgeois tassés
Il était cinq heures. une pluie tombait. Des passants tassés les uns près des
occupaient
autres occupait le trottoir, du côté de l’Opéra. Les maisons d’en face étaient
la largeur
personne aux fenêtres Dans toute la chaussée à toute les [illis.]
closes. [Pas une voiture. ne circulait des dragons galoppaient penchés
macadam à fond de train
nu et &[illis.]
sur le cou de leur chevaux] le sabre au poing, les crinières de leurs casques
gds qui soulevés passaient sur la lumière des
et leurs manteaux blancs flottant derrière eux, les becs de gaz et se*
gds au vent les regardait
tordaient au vent dans la brume. – & la foule restait là,
terrifiée
muette, terrifiée, [à peine si les gens que Frédéric interrogea, lui
répondaient] de sergents
il survenait de police
Entre les charges de cavalerie, il survenait des escouades d’agents de |
survenaient
police |
survenaient pr faire pr faire refluer
qui faisaient rentrer le monde dans les rues.
sur les marches de un hom
Mais un devant Tortoni, un homme, Dussardier, remarquable
plus
par [illis.] restait sans bouger
de loin, à sa taille, ne bougeait pas plus qu’une catariade [cariatide]
à sa haute se tenait la tête haute
restait enfoncé
Un des agents, qui marchait en tête, le tricorne sur les yeux
le menaça de son épée
d’un pas
alors [illis.] se mit à crier - - -
L’autre s’avançant en criant « vive la République »
d’un pas
d’un pas
Il tomba, sur le dos les bras en croix, percé au ventre.
hurlement percé au ventre
Un murmure d’horreur s’éleva de la foule. L’agent pressé
par la foule, fit un cercle autour de lui, avec son regard
& Frédéric, béant, reconnut Sénécal |
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SAWASAKI Hisaki |
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