Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Mariage de Louise – Mort de Dussardier
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folio
58r
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471. |
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tant de sottise
Frédéric ne comprenait rien à cette rancune*, à cette haine & à cette bêtise
s’en aller
universelles. son envie de partir en augmenta. – & le jeudi, à six heures, il prit
le premier convoi pr Nogent. partit
bientôt
Peu à peu peu à peu s’élargit & le gd air
Peu à peu l/Les maisons disparurent, la campagne de ... ... [illis.] ... ... |
bientôt
bientôt
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l’air [illis.] son avec ses
[illis.] un épanouissement de bien-être. Seul dans le wagon, les pieds
lui donna comme & le
sur la banquette avec sa de laine les événements des
sur la banquette & la couverture jusqu’aux hanches, il rumina/it - - - |
derniers jours |
puis ensuite* le souvenir
tout son passé, & l’idée de Louise lui revint – « Elle m’aimait,
abandonnée J’aurais dû
celle-là ! » & un remords le prit de l’avoir délaissée. « J’ai peut-être
ah
être bien sot de n’avoir pas saisi ce bonheur qui s’offrait ? bah n’y pensons
cependant cependant » un quart d’heure après il se dit mais
plus ! qui sait ? » prtant Puis il se dit « plutard, prquoi pas ? »
rêverie s’en allait
et sa pensée comme *son regard se perdait dans* de vagues horizons.
ses yeux s’enfonçait dans
[illis.] si [illis.]
« Elle était naïve, inculte même, presqu’une sauvage, mais si bonne. » |
& à mesure qu’il
s’approchait de
avançait vers
Nogent |
la personne de Louise peu à peu
et la personne de Louise se dessinait de plus en plus dans sa pensée s’avançait vers
et se rapprochait de lui. On traversa les prairies de Sourdun – & il rapprochait
l'aperçut*
de petits
la revit sous les peupliers comme autrefois coupant des joncs, au bord gdes mais St Laurent se dressa
des gdes flaques d’eau. Puis la tour de l’église apparut* on arrivait qu'il quand il fut Nicolas Fr. s’arrêta qq temps [illis.]
et quand il fut & sur le pont St Edma, il retourna* pr voir Nicolas
sa où ils s’était promenés, où ils s'étaient promenés
l’île, à gauche. la chute du Livon murmurait comme*, le jour de |
soleil |
où ils s’étaient promenés L’étourdissement du voyage*
sa promenade, – & & le mouvement de la route, l’étourdissement
[illis.] parcourus où* il s’était livré produite
de gd air, les paysage, sa longue rêverie & la faiblesse résultant*
donnait une sorte causée
par [illis.] une sorte*
de ses émotions récentes lui causaient/ant une sorte d’exaltation,
si elle était sortie ? Si, j’allais par hasard
il se dit « je vais peut-être la rencontrer ? »
tout à coup « Elle est peut-être sortie
tintait
Il monta la gde rue. La cloche de l’église sonnait.
la seule du pays ........[illis.].......
& il y avait celle perruquier
à droite sur la place, une calèche – de louage qui servait pr les
deux ou trois gamins de louage un rass noces [illis.]
noces – de petits garçons en habit noir. – des pauvres & mais
& frisés un rassemblement en ligne mariages |
Dans un flot de bourgeois |
Deux nouveaux mariés parurent sur le portail. [C’était
Louise & Deslauriers. |
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SAWASAKI Hisaki |
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