Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 6

Image du manuscrit - site Gallica (bnf.fr) — Transcription du folio 71r

 

D

visite chez lui dans
son jardin
rencontre au coin de la rue Vivienne.
 
                           du vieux temps
       causèrent du t .  .  .  .
Ils parlèrent de leur passé. Vous rappelez-vous – vous rappelez-vous
                                            Souvenirs gais sur Arnoux. – cosmétique
la négresse
......[illis.].......
une représentation aux Italiens
souvenirs gais qui les font rire
sur les cosmétiques
elle s'étonne de sa mémoire
                 le jeudi                                             jardin   
les dîners de la rue de Choiseul, la petite maison d'Auteuil
                      maison de campagne de
                                      dîner à St Cloud                   dîner à St Cloud
                                              une visite d'elle dans son jardin
                                                                                       à lui
Rencontre au coin de la rue Vivienne –
une représentation au spectacle. –
   
puis
– la négresse. choses insignifiantes.

Elle ne regrette rien – Il vaut mieux que tout se soit passé
                                               n'ayons pas
comme ça (= que nous ne nous baisé
Elle s'étonnait de sa mémoire
Frédéric – « [illis.] rappel d'une chose qu'il lui a dite une fois
— « Vos paroles me reviennent, qqfois, comme un écho lointain.
                                                                  je me laisse aller,  je les écoute.
Comme un son de cloche dans la campagne . . Quand je lis des
passages d'amour, dans les livres, je me dis « Oh! sa tendresse est
     la
je pense à la vôtre à (votre tendresse)
supérieure à celle-là .
— Vous m'avez fait sentir
                                                                meilleurs              les plus exagérés

J’ai éprouvé tout ce que sentent les héros de roman. Desgrieux.
St Preux, Werther surtout les tartines de beurre, les choses les
           communes
plus basses de la vie – , en vous, m'auraient charmé .  .  . 
                                                             ou plutôt il n’y a pas de
                                                                         choses communes
.
— Pauvre cher ami !
                     B moi c'est de la première fois
                       que je vous ai vue, que
                   je vous ai aimée mais vous ?
Fr .  .  .   — « Il lui demanda, dans quelle circonstance
                        elle s'est aperçue qu'il l'aimait ?
                                 s'était
— Pourquoi avez-vous été si longtemps
à me déclarer votre amour
— Je n'osais pas ! –
Quand est-ce que je me suis aperçu, que vous m'aimiez ? un jour
— C'est un jour que vous m'aviez baisé le poignet entre le gant & la manchette
je me suis dit « mais il m'aime ! c'est certain ! quel bonheur !
                                                  votre timidité était charmante
 Me Arn
Il f/vaut peut-être mieux
que tout se soit passé
comme ça ? (= que nous n'ayons
pas baisé)
                     
pas vrai - c'est impossible
Fr. « non ! ce n'est pas nous
aurions été heureux ! –
   — oui je le crois ! A


Frédéric se sentait heureux.
                                   car ses peines d'autrefois
                                    se trouvaient payées

Ils rentrèrent.
 
Danielle GIRARD