Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Première partie – Chapitre 1 – " Ce fut comme une apparition "
— Transcription du
folio 599_51r (fin)
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6. |
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[…] le pont était sali déjà par
plusieurs mangeaient, & déjà le pont se trouvait
des épeluches de poires, des écales de noix, des bouts de
cigarres, des détritus de charcuiterie apportée dans du
qques trois stationnaient demeuraient
papier. Trois hommes en blouse ne bougeaient pas
obstinément devant
le seuil de la cantine – une petite fille pleurait
& nu-tête
& Un jour de harpe, en haillons, avec d’immenses cheveux
debout le bras appuyé
noirs crépus, se reposait, en s’appuyant du coude sur
de temps en temps par intervalles
le haut de son instrument. On entendait le remuement
qqfois qqfois
du charbon de terre dans le fourneau, le bruit sourd d’une
le remuement du charbon de terre dans le fourneau
planche heurtée, un rire, - & le capitaine
un rire
sur la passerelle, marchait d’un tambour à l’autre
sans s’arrêter.
n’
Il était dix heures environ. [on venait de dépasser
Corbeil] et l’on n’arriverait pas à Montereau avant
trois heures de l’après-midi !
[illis.] |
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Anne Perthuis-Lejeune |
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