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Extraits de l’œuvre |
Édition |
Chapitre |
Frédéric éprouvait un certain respect pour lui, et ne résista pas à l’envie de savoir son nom. L’inconnu répondit tout d’une haleine :
— Jacques Arnoux propriétaire de l’Art industriel, boulevard Montmartre. |
39 |
I, 1 |
Cependant, les deux chevaux n’en pouvaient plus. Ils boitaient l’un et l’autre ; et neuf heures sonnaient à Saint-Laurent lorsqu’il arriva sur la place d’Armes, devant la maison de sa mère. Cette maison, spacieuse, avec un jardin donnant sur la campagne, ajoutait à la considération de Mme Moreau, qui était la personne du pays la plus respectée. |
45 |
I, 1 |
Mme Moreau, en effet, ne le fréquentait pas ; le père Roque vivait en concubinage avec sa bonne, et on le considérait fort peu, bien qu’il fût le croupier d’élections, le régisseur de M. Dambreuse.
— Le banquier qui demeure rue d’Anjou ? reprit Deslauriers. |
51-52 |
I, 2 |
Les jours suivants furent employés à se chercher un logement ; et il se décida pour une chambre au second étage, dans un hôtel garni, rue Saint-Hyacinthe. |
56 |
I, 3 |
Las de cette solitude, il rechercha un de ses anciens camarades nommé Baptiste Martinon ; et il le découvrit dans une pension bourgeoise de la rue Saint-Jacques, bûchant sa procédure, devant un feu de charbon de terre. |
57 |
I, 3 |
Sénécal était un répétiteur de mathématiques, homme de forte tête et de convictions républicaines, un futur Saint-Just, disait le clerc. Frédéric avait monté trois fois ses cinq étages sans en recevoir aucune visite. Il n’y retourna plus. |
60 |
I, 3 |
Il n’alla point à Troyes voir son ami, afin d’éviter les observations de sa mère. Puis, à la rentrée, il abandonna son logement et prit, sur le quai Napoléon, deux pièces, qu’il meubla. |
61 |
I, 3 |
— Je m’appelle Dussardier ! chez MM. Valinçart frères, dentelles et nouveautés, rue de Cléry. Où est mon carton ? je veux mon carton !
Il répétait :
— Dussardier !… rue de Cléry. Mon carton ! |
65 |
I, 4 |
La sympathie était mutuelle ; ils échangèrent leurs adresses, et Hussonnet l’invita cordialement à l’accompagner jusqu’à la rue de Fleurus. |
67 |
I, 4 |
Arnoux entra.
« Un mot, seulement ! Hier, on m’a envoyé de Genève une belle truite ; nous comptons sur vous, tantôt, à sept heures juste… C’est rue de Choiseul, 24 bis. N’oubliez pas ! |
77-78 |
I, 4 |
On festoiera dans leur maison de campagne, à Saint-Cloud ; je suis chargé de vous en prévenir. Vous trouverez un véhicule à trois heures, au journal ! Ainsi convenu ! Pardon de vous avoir dérangé. Mais j’ai tant de courses ! |
111 |
I, 5 |
Ce jardin, en manière de parc anglais, était coupé à son milieu par une clôture de bâtons, et la moitié appartenait au père Roque, qui en possédait un autre, pour les légumes, sur le bord de la rivière. Les deux voisins, brouillés, s’abstenaient d’y paraître aux mêmes heures. Mais, depuis que Frédéric était revenu, le bonhomme s’y promenait plus souvent et n’épargnait pas les politesses au fils de Mme Moreau. |
125 |
I, 6 |
Pellerin devait le savoir.
Il se transporta tout en haut du faubourg Poissonnière, à son atelier. La porte n’ayant ni sonnette ni marteau, il donna de grands coups de poing, et il appela, cria. Le vide seul lui répondit. |
136 |
II, 1 |
Frédéric l’interrompit, en lui disant, de l’air le plus naturel qu’il put :
— Arnoux va bien ?
La réponse fut longue à venir, Regimbart se gargarisait avec son liquide.
— Oui, pas mal !
— Où demeure-t-il donc, maintenant ?
— Mais… rue Paradis-Poissonnière, répondit le Citoyen étonné.
— Quel numéro ?
— Trente-sept, parbleu, vous êtes drôle ! |
139 |
II, 1 |
Ils allèrent ensuite chez un costumier ; c’était d’un bal qu’il s’agissait. Arnoux prit une culotte de velours bleu, une veste pareille, une perruque rouge ; Frédéric un domino ; et ils descendirent rue de Laval, devant une maison illuminée au second étage par des lanternes de couleur.
Dès le bas de l’escalier, on entendait le bruit des violons.
— Où diable me menez-vous ? dit Frédéric.
— Chez une bonne fille ! n’ayez pas peur ! |
145 |
II, 1 |
Frédéric trouva, au coin de la rue Rumfort, un petit hôtel et il s’acheta, tout à la fois, le coupé, le cheval, les meubles et deux jardinières prises chez Arnoux, pour mettre aux deux coins de la porte dans son salon. Derrière cet appartement, étaient une chambre et un cabinet. |
159 |
II, 2 |
Il en fut distrait par une lettre du notaire qui devait lui envoyer le lendemain quinze mille francs ; et, pour réparer sa négligence envers Deslauriers, il alla lui apprendre tout de suite cette bonne nouvelle.
L’avocat logeait rue des Trois-Maries, au cinquième étage, sur une cour. |
204 |
II, 3 |
Frédéric suivit le milieu du pavé ; puis il rencontra sur sa gauche, à l’entrée d’un chemin, un grand arc de bois qui portait écrit en lettres d’or : FAÏENCES.
Ce n’était pas sans but que Jacques Arnoux avait choisi le voisinage de Creil ; en plaçant sa manufacture le plus près possible de l’autre (accréditée depuis longtemps), il provoquait dans le public une confusion favorable à ses intérêts.
Le principal corps de bâtiment s’appuyait sur le bord même d’une rivière qui traverse la prairie. La maison de maître, entourée d’un jardin, se distinguait par son perron, orné de quatre vases où se hérissaient des cactus. |
220 |
II, 3 |
Frédéric, le matin de ce jour-là, reçut une notification d’huissier, où M. Charles-Jean-Baptiste Oudry lui apprenait qu’aux termes d’un jugement du tribunal, il s’était rendu acquéreur d’une propriété sise à Belleville appartenant au sieur Jacques Arnoux, et qu’il était prêt à payer les deux cent vingt-trois mille francs montant du prix de la vente. |
244 |
II, 4 |
Comme il est tard, mon Dieu ! Il faut que je vous quitte. Ah ! j’oubliais l’adresse : c’est rue Grange-Batelière, 14. |
280 |
II, 6 |
Arnoux parut, et lui apprit que sa femme, le matin même, était partie s’installer dans une petite maison de campagne qu’ils louaient à Auteuil, ne possédant plus celle de Saint-Cloud. |
294 |
II, 6 |
Il se mit donc en recherche, et, vers le milieu de la rue Tronchet, il lut de loin, sur une enseigne : Appartements meublés.
Le garçon, comprenant son intention, lui montra tout de suite, à l’entresol, une chambre et un cabinet avec deux sorties. Frédéric la retint pour un mois et paya d’avance. |
299 |
II, 6 |
Les craintes de Rosanette n’étaient pas vaines ; il fallut rendre les meubles et quitter le bel appartement de la rue Drouot. Elle en prit un autre, sur le boulevard Poissonnière, au quatrième. |
335 |
III, 1 |
Frédéric dit qu’il arrivait de Fontainebleau au secours d’un camarade blessé logeant rue Bellefond ; personne d’abord ne voulut le croire ; on examina ses mains, on flaira même son oreille pour s’assurer qu’il ne sentait pas la poudre. |
354 |
III, 1 |
Après quoi, M. Roque s’en retourna chez lui ; car il possédait, rue Saint-Martin, une maison où il s’était réservé un pied-à-terre ; et les dommages causés par l’émeute à la devanture de son immeuble n’avaient pas contribué médiocrement à le rendre furieux. |
359 |
III, 1 |
Elle courut chez Arnoux. Il habitait le faubourg Saint-Germain, et le portier ignorait la rue. |
411 |
III, 4 |
Frédéric, après un long silence, reprit :
— Il a donc changé de logement ?
— Qui ?
— Arnoux !
— Oui : rue de Fleurus !
— Quel numéro ?
— Est-ce que je fréquente les jésuites ?
— Comment, jésuites !
Le Citoyen répondit, furieux :
— Avec l’argent d’un patriote que je lui ai fait connaître, ce cochon-là s’est établi marchand de chapelets ! |
413 |
III, 4 |
Il courut chez Arnoux. Le marchand n’était pas dans sa boutique. Mais il logeait toujours rue Paradis, car il possédait deux domiciles. |
423 |
III, 6 |
Regimbart, étant l’intime de Mignot, pouvait peut-être l’éclairer ? Et Frédéric se fit conduire chez lui, à Montmartre, rue de l’Empereur. |
424 |
III, 6 |
Enfin, il lui adressa quantité de questions sur elle et son mari.
Ils habitaient le fond de la Bretagne, pour vivre économiquement et payer leurs dettes. Arnoux, presque toujours malade, semblait un vieillard maintenant. |
437 |
III, 6 |
Cisy, enfoncé dans la religion et père de huit enfants, habitait le château de ses aïeux. |
442 |
III, 7 |
Et toi, ta grande passion, Mme Arnoux ?
— Elle doit être à Rome avec son fils, lieutenant de chasseurs.
— Et son mari ?
— Mort l’année dernière. |
443 |
III, 7 |
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Danielle Girard
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