Accueil Extraits Analyses Texte intégral

L'Éducation sentimentale

Le rôle des objets

Leur parcours – Leur valeur symbolique et sentimentale
Ce qu’ils révèlent des relations entre les personnages

     
Valeur symbolique et sentimentale des objets    
Le coffret à fermoirs d’argent Édition Chapitre
En arrivant à son premier dîner chez Arnoux, Frédéric aperçoit sur la cheminée un coffret à fermoirs d’argent. 80 I, 4
Mme Arnoux présente le coffret aux convives. C’est un cadeau de son mari, un ouvrage de la Renaissance. Pris d’attendrissement, Arnoux lui donne devant le monde un baiser. 82 I, 4
Mme Arnoux y range ses factures, dont celle du cachemire qu’Arnoux a offert à Rosanette. 195 II, 2
Le coffret est à présent chez Rosanette. Frédéric y voit une sorte de profanation. 284 II, 6
Le coffret, revenu chez Arnoux, fait partie de la vente aux enchères de leurs biens. Pour Frédéric, il est lié à ses souvenirs les plus chers. Il est au comble de l’attendrissement, lorsque Mme Dambreuse décide de l’acheter. 433 III, 5
Mme Dambreuse a deviné l’attachement de Frédéric pour le coffret. Elle s’en amuse et malgré ses demandes pressantes, elle pousse les enchères pour l’acquérir. 433 III, 5
L’achat du coffret scelle la rupture entre Frédéric par Mme Dambreuse. 434 III, 5
 
La vente des biens de Mme Arnoux
   
La vente publique des vêtements de Mme Arnoux semble une atrocité pour Frédéric, comme s’il voyait des corbeaux déchiquetant son cadavre. 432 III, 5
Les objets vendus sont comme des parties de son cœur qui s’en vont avec ces choses. 433 III, 5
 
La pipe de Dussardier et le porte-cigares
   
Frédéric offre à Dussardier son porte-cigares pour remplacer sa pipe cassée lors de son interpellation. 66-67 I, 4
Dussardier rapporte à Frédéric le porte-cigares encore plein qu’il a gardé religieusement avec l’espoir de le rendre. 90 I, 5
La Vatnaz entame des poursuites contre Rosanette. En souvenir du porte-cigares, Dussardier lui demande de se désister, ce qu’elle refuse. 416 III, 4
Dussardier offre toutes ses économies pour que Frédéric puisse rembourser la Vatnaz. 417 III, 4
Ce qu’ils révèlent des relations entre les personnages    
Le cachemire
   
Rosanette attend depuis six mois un cachemire que lui a promis Arnoux. 175 II, 2
Arnoux, poussé par Frédéric, finit par lui offrir le cachemire. 177 II, 2
Mme Arnoux a découvert que son mari a acheté un cachemire pareil au sien. Elle exhibe la facture portant l’adresse de Rosanette.  194-195 II, 2
Mme Arnoux sait que Rosanette est la maîtresse de son mari. 195 II, 2
Rosanette a revendu le cachemire par besoin d’argent. 203 II, 3
Le cachemire figure parmi les objets des Arnoux vendus aux enchères. 428 III, 5
 
L’ombrelle et le parapluie
   
Sur le bateau, à côté de la femme qui éblouit Frédéric, il y a une ombrelle posée contre un banc. 40 I, 1
Chez Arnoux en l’absence de sa femme, Frédéric casse par maladresse une ombrelle. Il pense qu’elle appartient à Mme Arnoux, ce qui suscite chez Arnoux un singulier sourire. 97 I, 5
Pour réparer sa maladresse Frédéric offre une ombrelle à Mme Arnoux lors de sa fête à Saint-Cloud. 112 I, 5
Mme Arnoux ne comprend pas le sens du présent, car l’ombrelle brisée ne lui appartenait pas. 113-114 I, 5
Appartenait-elle à la Vatnaz ? 164 II, 2
 
Le bracelet de Cisy
   
Rosanette contemple un bracelet dans la vitrine d’un orfèvre. Elle refuse que Frédéric le lui offre. 181 II, 2
Au Café Anglais avec Frédéric et Cisy, un geste de Rosanette découvre un bracelet qui les fait rougir tous les trois. Cisy lui aurait-il offert celui qu’elle a refusé à Frédéric ? 239 II, 4
 
Le mouton d’or de la Vatnaz
   
Rosanette pâlit en voyant un petit mouton d’or dans le paquet de breloques de la Vatnaz. Cela déclenche une violente dispute entre les deux femmes. 333-334 III, 1
Le mouton d’or est un cadeau que Rosanette a fait à Delmar. Elle découvre ainsi que Delmar la trompe avec la Vatnaz, ce qui la bouleverse. 334 III, 1
 
Les deux maisons d’Arnoux
   
Un lustre qui ornait la boutique de l’Art industriel se trouve à présent chez Rosanette. 146 II, 1
Arnoux fait passer les objets d’une maison à l’autre. 174-175 II, 2
     
 Danielle Girard