Analyse des extraits
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Édition
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Chapitre
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Au
cours d’une émeute en décembre 1841, un homme de
force herculéenne terrasse un sergent de ville qui
a brutalisé un petit jeune homme. |
65 |
I,
4 |
Il s’appelle
Dussardier, commis dans une maison de dentelles et
de nouveautés. Il suscite l’admiration de
Frédéric, révolté contre la violence du Pouvoir. |
65 |
I,
4 |
Portrait
de Dussardier au poste de police. |
66 |
I,
4 |
Il est bâtard, n’a pas
de famille et ne possède qu’une pipe, objet de
tous ses soins et à présent brisée. |
66 |
I,
4 |
Frédéric
lui donne son porte-cigares. Dussardier en est
bouleversé. |
67 |
I,
4 |
Dussardier accusé à
tort de vol par ses anciens employeurs, est devenu
commis de roulage. Il rend le porte-cigares encore
plein à Frédéric et comptera désormais parmi ses
amis. |
90 |
1,5 |
D.
voudrait toujours aimer la même femme. Les autres
sont surpris par sa candeur. |
91 |
I,
5 |
Dussardier exhorte Cisy
à surmonter sa timidité envers les femmes. |
104 |
I,
5 |
Mlle
Vatnaz est troublée de retrouver Dussardier. Ils
ont travaillé ensemble naguère et elle fait son
éloge. |
106 |
I,
5 |
Mlle Vatnaz prie
Dussardier de la reconduire jusqu’à sa porte. |
107 |
I,
5 |
Frédéric
a honte de Dussardier : il craint qu’il ne
paraisse trop commun aux yeux de Mme Arnoux. |
115 |
I,
5 |
Deslauriers dans un
moment d’ivresse promet à D. d’en faire son
régisseur une fois qu’il sera riche, à cause de
son honnêteté. |
119 |
I,
5 |
Frédéric
par égard pour la position sociale infime de D.,
l’invite à sa pendaison de crémaillère. |
166 |
II,
2 |
D. est heureux de la
nouvelle richesse de Frédéric. |
167 |
II,
2 |
D.
est pour la destruction complète de l’ordre
actuel. Le spectacle des injustices lui fait
bondir le cœur. |
170 |
II,
2 |
Avec sa place de
caissier, il n’a besoin de rien et refuse l’aide
proposée par Frédéric. |
171 |
II,
2 |
Dussardier
a de mauvaises nouvelles sur les finances
d’Arnoux. |
170 |
II,
2 |
D. est le seul à
trouver parfaite l’hospitalité de Frédéric. |
172 |
II,
2 |
Dussardier
accepte d’être témoin au duel de Frédéric. |
250 |
II,
4 |
D. approuve l’idée
d’abandonner le duel. |
255 |
II,
4 |
D.
voit Fr. tous les jours, lit ses livres et
l’écoute avec recueillement. |
257 |
II,
4 |
D. chérit la
République, synonyme d’affranchissement et bonheur
universel. Il hait le Pouvoir et est prêt à servir
ceux qui sont victimes de l’Autorité quelle qu’en
soit la raison. |
258 |
II,
4 |
Il
est révolté contre l’arrestation Sénécal et
cherche comment le délivrer. |
258 |
II,
4 |
D. sert d’intermédiaire
aux retrouvailles de Frédéric et de Deslauriers. |
266 |
II,
4 |
Pour
fêter la libération de Sénécal, D. offre un punch
à ses amis. |
286 |
II,
6 |
Description de la
mansarde de Dussardier. |
287 |
II,
6 |
Exaspération
violente de tous contre le Pouvoir et l’injustice. |
288 |
II,
6 |
Dussardier au combat
pendant les 3 journées de février 1848. Il est
heureux : le peuple triomphe ! les ouvriers et les
bourgeois s’embrassent ! La République est
proclamée ! |
315 |
III,
1 |
D.
pousse Frédéric à se présenter à la députation. |
321 |
III,
1 |
D. amène ses amis au Club
de l’Intelligence |
324 |
III,
1 |
D.
tente de défendre Frédéric face aux questions de
Sénécal sur son patriotisme. |
330 |
III,
1 |
Frédéric lit dans un
journal que D. est blessé. Il rentre à Paris pour
le soigner. |
353 |
III,
1 |
D.,
dans sa mansarde, est veillé par Mlle Vatnaz. Elle
apprend à Fr. comment il a reçu sa blessure au
cours d’une intervention contradictoire : d’une
part, il cherchait à défendre la République en
attaquant — sans armes — la barricade érigée par
les insurgés, d’autre part, il a voulu sauver la
vie de son adversaire, un gamin enveloppé d’un
drapeau tricolore. |
357 |
III,
1 |
Frédéric rend visite à
D. tous les jours. Selon D. Le dévouement de la
Vatnaz est intéressé. |
357 |
III,
1 |
Les
journaux exaltent la belle action de Dussardier
mais lui se demande s’il ne s’est pas trompé de
camp. Il est torturé à l’idée d’avoir combattu la
justice. |
357 |
III,
1 |
Dussardier est devenu
un héros dans l’opinion. Fr. raconte son histoire
au salon de M. Dambreuse. |
365 |
III,
2 |
D.
est mal à l’aise dans le milieu artistique de la
Vatnaz. Il refuse de percevoir des intérêts sur
les dettes de Rosanette. |
381 |
III,3 |
Flash-back : Dans la
maison de commerce où ils travaillaient ensemble,
D. a découvert le rôle de Mlle Vatnaz dans le vol
des ouvrières.
Pour dissimuler cette histoire de vols, il a
prétendu avoir brûlé le livre de compte. Mlle
Vatnaz ne l’a pas cru : profitant de sa blessure,
elle est venue pour le reprendre. |
415 |
III,
4 |
Elle
ne trouve pas le livre de compte mais tombe
amoureuse de la loyauté, la douceur et l’héroïsme
de D. Elle abandonne tout pour lui et lui propose
le mariage. Il refuse. |
416 |
III,
4 |
Se rappelant l’amitié
de Frédéric à son égard, D. demande à la Vatnaz
d’abandonner les poursuites contre Rosanette. Elle
refuse. |
416 |
III,
4 |
D.
donne à Frédéric toutes ses économies pour
empêcher la vente des meubles de Rosanette. |
417 |
III,
4 |
D. est désespéré par la
tournure des événements politiques : la République
est tuée, les ouvriers ne valent pas mieux que les
bourgeois.
Il a envie de se faire tuer. |
417 |
III,
4 |
Pour
garder Mme Arnoux près de lui, Frédéric emprunte
douze mille francs à Mme Dambreuse sous le nom de
Dussardier. |
423 |
III,
5 |
Dans les troubles qui
suivent le coup d’État du 2 décembre, Dussardier,
remarquable de loin par sa haute taille, reste
immobile et se fait tuer par Sénécal. Il meurt en
criant « Vive la République ! » |
436 |
III,
5 |