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Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Rosanette accueille Frédéric à son bal costumé et le présente avec emphase comme un prince, ami d’Arnoux. |
145-146 |
II, 1 |
Frédéric décline l’invitation à danser de Rosanette, il ne sait pas danser. Elle le considère d’un air moitié suppliant, moitié gouailleur puis disparaît. |
148 |
II, 1 |
Une valse commence. Rosanette, à chaque tour, manque d’attraper Frédéric du bout de ses éperons d’or. |
151 |
II, 1 |
Visite à Rosanette. Très occupée, elle le prend d’abord pour le coiffeur, avant de l’introduire dans son cabinet de toilette. |
161 |
II, 2 |
Rosanette s’adresse à Frédéric avec douceur, le regarde d’une façon presque amoureuse. |
163 |
II, 2 |
Enhardi par ce qu’il prend pour une confidence, Frédéric veut la baiser sur le col. Elle le laisse faire, mais froidement. |
164 |
II, 2 |
Rosanette sans y prendre garde, s’habille devant Frédéric et le fait assister à divers moments de sa vie intime. Sa beauté et sa gaieté lui fouettent les nerfs. |
174 |
II, 2 |
Il fréquente à la fois Mme Arnoux et Rosanette. L’image de chacune de ces deux femmes le renvoie à l’autre. Avec Rosanette, folâtre, emportée et divertissante, il a une chance moins lointaine. |
174 |
II, 2 |
Sur les instances de Frédéric, Arnoux a acheté à Rosanette le cachemire tant désiré. Le lendemain Frédéric la trouve au lit, avec Delmar à son chevet. Elle lui fait mille démonstrations de tendresse. |
177 |
II, 2 |
Ces gentillesses se poursuivent, et redoublent quand Delmar est présent. Frédéric interprète cela comme des avances |
177 |
II, 2 |
Frédéric a décidé de s’y prendre plus carrément. Mais, quand il s’essaie à des gestes peu ambigus, Rosanette fond en larmes, se disant objet de mépris, ou bien elle prend le parti d’en rire |
177-178 |
II, 2 |
Rosanette ne supporte plus d’entendre toujours vanter Mme Arnoux. Elle déclare ne pas accepter les restes d’une autre. |
178 |
II, 2 |
Rosanette agace fortement Frédéric par ses contradictions et l’air de défi de toute sa personne. Il la désire pour le plaisir de la vaincre et de la dominer. |
178 |
II, 2 |
Elle trouve toujours des empêchements à leur rencontre en tête à tête. |
178 |
II, 2 |
Pour faciliter ses rencontres avec Rosanette, Frédéric commande son portrait à Pellerin. Elle accepte pour se faire connaître car elle se voit au milieu du Grand Salon, à la place d’honneur, avec une foule devant elle. |
179 |
II, 2 |
Rosanette refuse que Frédéric lui offre un bracelet. Vexé, il en revient à ses habituelles protestations d’amour. « C’est impossible » dit-elle, sans donner d’explications précises. |
181 |
II, 2 |
Un billet de Rosanette annonce qu’elle a congédié Oudry. Frédéric pense que c’est le convier à la place vacante |
185 |
II, 2 |
Mais quand il se présente, Rosanette, en chemise et les cheveux dénoués, lui fait comprendre qu’elle ne peut le recevoir. Frédéric prend ça comme un caprice auquel il ne comprend rien. « C’est Delmar » expliquera la Vatnaz. |
191-192 |
II, 2 |
Rosanette écrit à Frédéric une lettre d’un style qui contraste avec son langage ordinaire. Elle l’invite à la mener le lendemain aux courses. Frédéric accepte. |
227-228 |
II, 3 |
Quand Frédéric arrive, Rosanette est prête, mais refuse de partir avant une heure et demie, en regardant la pendule. |
229 |
II, 4 |
À Frédéric qui lui baise le poignet, elle objecte qu’on va les voir. |
230 |
II, 4 |
Rosanette croit le Liban situé en Chine. Elle rit elle-même de son ignorance et prie Frédéric de lui donner des leçons de géographie. |
230 |
II, 4 |
Échange de propos entre Frédéric et Rosanette qui laisse entrevoir une relation plus intime entre eux. RRR en rougit. |
231 |
II, 4 |
Rosanette, contente de s’amuser, déclare : « Je t’aime, mon chéri ! ». Frédéric ne doute plus de son bonheur. |
231-232 |
II, 4 |
Rosanette se fait remarquer par ses gestes et ses paroles : de nombreux gentlemen la saluent, ce qui flatte l’amour-propre de Frédéric. |
233 |
II, 4 |
Rosanette outrage Mme Arnoux qui passe en voiture. Frédéric s’emporte et tente de la calmer. |
233-234 |
II, 4 |
Seule avec Frédéric dans la voiture, elle pose sa main sur la sienne au moment où passe le landau des Dambreuse. |
234 |
II, 4 |
Arrivée au Café Anglais, Rosanette, dans l’escalier, est arrêtée par différents interlocuteurs. |
236 |
II, 4 |
Elle rejoint Frédéric, a pour lui des gestes gracieux et lascifs, accepte ses familiarités, mais s’éloigne brusquement quand on entend la voix de Hussonnet. |
236-237 |
II, 4 |
Frédéric commence à se réjouir d’un tête-à-tête avec Rosanette, mais quelqu’un la demande. Il vit sa disparition comme une forfaiture, presque une grossièreté. |
238 |
II, 4 |
Rosanette revient avec Cisy, qu’elle a invité. Frédéric l’accueille avec un sourire de supplicié. |
238 |
II, 4 |
Au cours du dîner, Rosanette prend toujours le parti de Cisy contre celui de Frédéric. |
238-239 |
II, 4 |
Éclairée par les bougies du candélabre, toute la personne de Rosanette crée en Frédéric un mélange d’exaspération et de désir fou. |
239 |
II, 4 |
Un geste de Rosanette fait apparaître à son poignet gauche un bracelet orné de trois opales. Cela provoque un malaise. Ils se considèrent tous les trois et rougissent. |
239 |
II, 4 |
Rosanette choisit de quitter le café Anglais avec Cisy, qui a une voiture. Frédéric et lui s’affrontent, pâles tous les deux et les mains tremblantes. |
240 |
II, 4 |
Frédéric apprend que l’attitude de Cisy au Café Anglais était le résultat d’un pari, celui d’aller chez Rosanette le soir même. Il éprouve comme la sensation d’un coup de fouet. Il se calme en apprenant que Rosanette et Arnoux l’avaient flanqué dehors, dès le lendemain. |
241 |
II, 4 |
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Rosanette implore par lettre, à deux genoux vu la nécessité pressante, un petit secours de cinq cents francs. Frédéric se décide tout de suite à les fournir. |
277-278 |
II, 5 |
Rosanette reçoit Frédéric. Elle est ébahie par le billet qu’il lui apporte et le jette avec désinvolture. Frédéric en est blessé. |
282 |
II, 6 |
Rosanette pense que Frédéric s’est battu en duel pour Arnoux et elle. Elle le remercie avec gravité. Elle cherche à le retenir auprès d’elle quand il veut partir. |
282 |
II, 6 |
Rosanette minaude puis tombe en langueur. En fumant le tombac, elle se montre très lascive. Frédéric tâche de trouver un sujet de conversation agréable. |
282-283 |
II, 6 |
Rosanette ne comprend pas pour quelle raison Frédéric ne demande rien en échange du duel. Dans un élan, elle lui propose de l’accompagner aux bains de mer avec le prince russe en se faisant passer pour son cousin. Frédéric trouve cela humiliant et refuse. |
283 |
II, 6 |
Rosanette cherche à émouvoir Frédéric par une larme : elle n’est pas aimée comme elle voudrait l’être. Elle se montre très lascive mais Frédéric a connu trop de désillusions pour prendre le risque d’une nouvelle humiliation. |
283-284 |
II, 6 |
Rosanette fait la conversation avec Frédéric et offre même de lui prêter de l’argent s’il en a besoin. Il prend congé un peu sèchement, elle le salue de la même manière. |
284 |
II, 6 |
23 février 1848 - Rosanette est bouleversée par la situation politique, le Prince russe est parti. Elle accueille Frédéric avec reconnaissance. Comme elle lui fait remarquer qu’il la sauve pour la seconde fois sans en réclamer le prix, il lui répond qu’il se « réforme » en la saisissant par la taille. Ils deviennent amants. Le soir, ils sortent dîner ensemble comme un couple. |
306 |
II, 6 |
Les deux amants s’amusent du mot « réforme ». Frédéric est léger et gai, malgré l’agitation politique. |
307 |
II, 6 |
Rosanette est terrorisée par la fusillade qu’ils entendent, elle est incapable d’avancer davantage. Pour se venger de Mme Arnoux et lui faire outrage, Frédéric l’emmène dans le logement préparé pour l’autre. Pendant la nuit, elle voit qu’il sanglote, elle ne comprend pas pour quelle raison. |
307 |
II, 6 |
24 février 1848 - Malgré les instances de Rosanette, Frédéric va voir l’insurrection. |
309 |
III, 1 |
Rosanette encourage Frédéric à être candidat à la députation. Elle espère que sa position politique lui rapportera une bonne place. Frédéric écrit un discours qu’il va montrer à M. Dambreuse. |
322 |
III, 1 |
Rosanette, réduite à repriser ses vêtements, reçoit Frédéric sèchement. Elle lui reproche tout ce qui se passe en France depuis deux mois et l’argent qu’il a dépensé pour soutenir la République. Cette avalanche de sottises déçoit fortement Frédéric. |
331-332 |
III, 1 |
Rosanette expose à Frédéric ses idées politiques et anti-républicaines. Il s’en va dégoûté par son ineptie et son langage populacier. |
332 |
III, 1 |
Rosanette pleure après avoir découvert la liaison de la Vatnaz et de Delmar. La douceur du baiser de Frédéric l’apaise. Elle lui fait envisager leur liberté à venir avec le départ du Prince. Quand elle met en avant sa gêne financière, Frédéric la console sans lui proposer de payer ses dettes. |
334-335 |
III, 1 |
Rosanette est contrainte de prendre un appartement plus modeste, elle l’aménage et lui donne un air coquet, notamment grâce à la participation financière de Frédéric. Il s’y sent comme un nouveau marié et y dort presque tous les soirs. |
335 |
III, 1 |
Frédéric somme Rosanette de choisir entre lui et Arnoux. Elle répond avec douceur qu’elle n’aime pas Arnoux. Elle accepte de partir avec lui à Fontainebleau. |
342 |
III, 1 |
Debout l’un près de l’autre, ils sentent en eux l’orgueil d’une vie plus libre, une joie sans cause. |
346 |
III, 1 |
Ils sont gagnés par l’atmosphère de la nature environnante. Ils vivent des moments de bonheur simple. Rosanette s’enthousiasme de ce qu’elle voit. |
348 |
III, 1 |
Ils dînent dans une auberge au bord de la Seine. Ils ont l’impression de vivre leur lune de miel. |
348 |
III, 1 |
Rosanette enchante Frédéric par ses paroles et ses gestes de tendresse. Ils profitent de la campagne et sont heureux. |
349 |
III, 1 |
Ils causent de tout. Rosanette lui apprend des détails sur elle-même, des facettes qui ne parviennent pas à construire un ensemble : son âge, des expériences de jeunesse… |
349 |
III, 1 |
Rosanette raconte son enfance à Lyon, ses parents canuts à la Croix-Rousse, sa mère alcoolique. Elle lui dit comment sa mère a vendu sa virginité à un homme marié. |
349 |
III, 1 |
Elle évoque sa souffrance et sa tentative de suicide par noyade. Frédéric est ému. |
351 |
III, 1 |
Frédéric interroge Rosanette sur sa relation avec Arnoux. Moitié riante, moitié fâchée, elle semble convenir qu’elle l’aime encore, mais que c’est « différent ». |
351 |
III, 1 |
Rosanette plaisante Frédéric qu’elle soupçonne d’avoir été l’amant de Mme Arnoux. Frédéric par prudence invente le mensonge d’une histoire d’amour malheureuse. |
351-352 |
III, 1 |
Rosanette n’a jamais connu de meilleure union. Elle voit son avenir avec Frédéric comme un bonheur sans borne et souhaite faire dire une messe pour protéger cet amour. Elle ne sait pas pour quelles raisons elle a si longtemps résisté à Frédéric. |
352 |
III, 1 |
Frédéric veut rentrer à Paris, au chevet de Dussardier blessé. Rosanette le supplie de rester, considérant que son seul devoir est de l’aimer. |
353 |
III, 1 |
A Melun, Rosanette prise de peur refuse d’aller plus loin. Frédéric exaspéré lui donne sa bourse et s’en va. |
354 |
III,1 |
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Vie de couple, dans l’appartement de Rosanette, ou au théâtre, ou encore en calèche dans Paris. |
374 |
III, 3 |
Rosanette se réjouit de l’image de leur couple que renvoie la glace. |
374 |
III, 3 |
Elle considère Frédéric comme sa propriété. Son apparence physique se modifie sans que Frédéric puisse dire de quelle façon. |
375 |
III, 3 |
Rosanette survient au moment où Frédéric embrasse Mme Arnoux. Elle affiche leur familiarité. Mutisme de Frédéric pendant toute la scène et dans le fiacre lors du retour. |
378-379 |
III, 3 |
Frédéric, plein de rage et de honte après l’esclandre chez Mme Arnoux, lève le poing sur Rosanette. Elle l’arrête : elle est enceinte. |
379-380 |
III, 3 |
Voyant l’émotion de Frédéric, qui rêve à l’enfant qu’il aurait pu avoir avec Mme Arnoux, Rosanette l’embrasse gravement et fait des projets pour son enfant. La colère de Frédéric s’apaise. |
380 |
III, 3 |
Rosanette a besoin d’argent, mais ne demande rien à Frédéric. Il aperçoit parfois des dos masculins et constate des sorties mystérieuses. Il n’approfondit pas. |
383 |
III, 3 |
Frédéric est devenu l’amant de Mme Dambreuse. Auréolé de son air de triomphe, il semble à Rosanette plus beau que jamais. Transports de tendresses. Frédéric la prend sur ses genoux en s’applaudissant de sa perversité. |
390-391 |
III, 3 |
Rosanette a accouché. Immense bonheur. Grande manifestation d’amour à Frédéric. |
405 |
III, 4 |
Pris de remords devant tant d’amour, Frédéric lui tient longuement compagnie. Fierté de Rosanette. |
406 |
III, 4 |
Chez la nourrice, grande exaltation de Rosanette. Frédéric s’ennuie à entendre les assommantes niaiseries que débitent les deux femmes. |
407 |
III, 4 |
Rosanette organise désormais des soirées. Frédéric est blessé par le comportement de ceux qui les fréquentent – souvent d’anciens amants de Rosanette. |
410 |
III, 4 |
Pour s’imposer, Frédéric augmente le train de maison : sa fortune diminue. Rosanette joue la femme du monde, et rêve mariage. Exaspération de Frédéric. |
410 |
III, 4 |
Agacement croissant de Frédéric, arrêté toutefois par la douceur de Rosanette. |
411 |
III, 4 |
Rosanette, mise en demeure par un huissier de payer quatre mille francs à la Vatnaz, ne veut d’abord rien dire à Frédéric de peur que cette nouvelle histoire ne fît du tort à leur mariage. |
411 |
III, 4 |
Frédéric, envoyé par Rosanette chez Arnoux pour demander des comptes sur les titres non honorés, renonce en apercevant Mme Arnoux. Rosanette menace de faire un procès à Arnoux. |
414 |
III, 4 |
L’enfant de Rosanette est mort. Elle veut le faire embaumer. Frédéric suggère de faire faire un portrait par Pellerin. |
420 |
III, 4 |
Dîner silencieux l’un devant l’autre. Frédéric est anéanti par le départ définitif des Arnoux, Rosanette regarde le portrait de l’enfant mort. |
426 |
III, 5 |
Rosanette pense que le chagrin de Frédéric vient, comme pour elle, de la mort de l’enfant. Ils sanglotent, dans les bras l’un de l’autre. |
427 |
III, 5 |
Frédéric croit à tort Rosanette responsable de la vente des biens de Mme Arnoux. Violente dispute. |
429 |
III, 5 |
La dispute s’intensifie. Rosanette pleure, désespérée. Frédéric clame son amour pour Mme Arnoux, que Rosanette dénigre. Rupture définitive. |
429-430 |
III, 5 |
Rosanette se présente à la vente des biens de Mme Arnoux dans l’idée d’en tirer profit, élégante, l’air vainqueur. Frédéric, auprès de Mme Dambreuse, pâlit de colère. |
432-433 |
III, 5 |
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Nicole Sibireff — Karelle Gautron
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