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Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Sur le bateau qui le ramène à Nogent, Frédéric songe à son avenir en se déclamant des vers mélancoliques. |
38 |
I, 1 |
Il est dévoré par une curiosité douloureuse et sans limites, qui domine même le désir de possession physique, pour une femme qui lui est apparue sur le pont du bateau. |
40-41 |
I, 1 |
Une pensée de bénédiction associée à un mouvement de cœur presque religieux le pousse à déposer un louis d’or dans la casquette d’un harpiste. |
42 |
I, 1 |
Dans la voiture qui le ramène à Nogent, il pense à Mme Arnoux, et s’abandonne à une joie rêveuse et infinie. |
44 |
I, 1 |
Seul, il crie le prénom de Mme Arnoux et frissonne, pris d’une inquiétude sans cause. |
44 |
I, 1 |
L’amertume de Deslauriers a ramené sa tristesse. Jamais il ne trouvera l’amour car il est de la race des déshérités. |
51 |
I, 2 |
Seul et désœuvré à Paris, tout renforce sa tristesse. |
57 |
I, 3 |
Martinon ne comprend rien à ses ennuis sans cause raisonnable et à ses lamentations vagues sur l’existence. |
57 |
I, 3 |
Il marche la nuit dans les rues de Paris. Les ombres, la brume, les ténèbres humides l’enveloppent et descendent indéfiniment dans son cœur. |
59 |
I, 3 |
Frédéric comprend que Mme Arnoux n’habite pas à L’Art industriel. Il éprouve une surprise infinie et comme la douleur d’une trahison. |
75 |
I, 4 |
En rentrant de chez Mme Arnoux, il se sent supérieur à tous ces êtres humains qui existent sans la voir, et dont pas un même ne se doute qu’elle vécût. |
83 |
I, 4 |
Une exaltation le saisit. Il sent monter en lui un afflux de tendresse, un frisson de l’âme qui le transporte dans un monde supérieur. Une faculté extraordinaire lui vient, dont il ne sait pas l’objet. |
84 |
I, 4 |
Il se regarde dans la glace et se trouve beau. |
84 |
I, 4 |
Seul dans l’atelier de Pellerin, Frédéric ressent une sorte de bien-être intellectuel. |
88-89 |
I, 5 |
Il est vexé et humilié par la réussite de Martinon aux examens où il a échoué. |
95 |
I, 5 |
Seul à Paris pendant trois mois d’été, il s’ennuie et son désœuvrement renforce sa tristesse. |
96 |
I, 5 |
Il s’abandonne à une méditation désordonnée et sort pour se débarrasser de lui-même. |
98 |
I, 5 |
Au milieu de la foule des grands boulevards, il se sent écœuré par la bassesse des figures, la niaiserie des propos, la satisfaction imbécile qui transparaît sur les fronts en sueur. Il a conscience de mieux valoir que tous ces hommes. |
98-99 |
I, 5 |
Incapable d’avouer son amour à Mme Arnoux, il se sent lâche. Une angoisse permanente l’étouffe. Il reste immobile pendant des heures, ou éclate en larmes. |
102 |
I, 5 |
Rêvant à la misère de la vie, au néant de tout, il est tenté de se jeter à l’eau. Une épouvante le saisit. Par lassitude, il renonce à franchir le parapet de pont. |
109 |
I, 5 |
À Saint-Cloud, Frédéric discute avec Mme Arnoux. Un souffle intérieur l’enlève comme hors de lui ; une envie de se sacrifier, un besoin de dévouement immédiat, et d’autant plus fort qu’il ne peut l’assouvir. |
116 |
I, 5 |
Frédéric imagine Mme Arnoux écoutant ses plaidoiries. Son esprit excité devient plus leste et plus fort. Il travaille et est reçu à son dernier examen. |
118 |
I, 5 |
Frédéric flâne seul sur les grands boulevards. Jamais Paris ne lui a semblé si beau. Il n’aperçoit, dans l’avenir, qu’une interminable série d’années toutes pleines d’amour. |
120 |
I, 5 |
Frédéric s’exalte en pensant aux grands hommes sans fortune. La misère, peut-être, centuplerait ses facultés ce qui attendrirait Mme Arnoux. |
123 |
I, 6 |
Rentré à Nogent, Frédéric passe six mois abominables Il ne fait absolument rien mais parfois il est emporté des désirs d’action furieuse. |
125 |
I, 6 |
Frédéric se sent blessé jusqu’au fond de l’âme quand il apprend que Deslauriers et Sénécal vivent ensemble dans son appartement au milieu des choses qui proviennent de chez Arnoux. |
125 |
I, 6 |
À l’annonce de son héritage, Frédéric éprouve une joie frénétique à l’idée de revoir Mme Arnoux. Avec la netteté d’une hallucination, il imagine leurs retrouvailles et leurs baisers dans un décor luxueux. |
129 |
I, 6 |
Dans la diligence qui le ramène à Paris, Frédéric sent une ivresse le submerger. Il arrange sa vie d’avance. Cette contemplation est si profonde que les objets extérieurs ont disparu. |
133 |
II, 1 |
En retrouvant Paris, Frédéric a l’âme attendrie par le bonheur. |
134 |
II, 1 |
Frédéric savoure le bon air de Paris qui lui semble contenir des effluves amoureux et des émanations intellectuelles. Le premier fiacre et tous les aspects de la ville l’attendrissent. |
135 |
II, 1 |
À la recherche de l’adresse des Arnoux, Frédéric attend Regimbart. Il est perdu dans une détresse illimitée. |
137 |
II, 1 |
Frédéric va chez Arnoux comme soulevé par un vent tiède et avec l’aisance extraordinaire dans les songes. |
139 |
II, 1 |
Déçu des retrouvailles avec les Arnoux, Frédéric se fait des résolutions d’égoïsme. Il se sent le cœur dur et décide de se jeter sans peur au milieu du monde. |
141 |
II, 1 |
Tout en écoutant les propos amers de Deslauriers, Frédéric éprouve un immense bien-être, voluptueusement stupide. |
143 |
II, 1 |
Au bal de Rosanette, en voyant la Sphinx cracher du sang, Frédéric frissonne, pris d’une tristesse glaciale. |
155 |
II, 1 |
Après la poignée de main franche et virile de Mme Arnoux, Frédéric se sent tout joyeux de vivre. Il éprouve un besoin de faire des générosités et des aumônes, mais sa velléité de dévouement s’évanouit vite. |
165 |
II, 2 |
Ses amis partis après le repas qu’il leur a offert, Frédéric sent entre eux et lui comme un grand fossé qui les sépare. Il leur a tendu la main mais ils n’ont pas répondu à la franchise de son cœur. |
172 |
II, 2 |
L’enthousiasme de Deslauriers gagne Frédéric : il éprouve une sensation de rajeunissement. Il regrette d’avoir été paresseux. |
207 |
II, 3 |
Frédéric est furieux et impuissant contre la désinvolture d’Arnoux. Il se sent lâche envers Deslauriers. |
212 |
II, 3 |
Congédié par Mme Arnoux à Creil, Frédéric éprouve une stupéfaction infinie. Il se sent perdu comme un homme tombé au fond d’un abîme. |
227 |
II, 3 |
Après l’outrage de Rosanette à Mme Arnoux au champ de courses, Frédéric sent qu’il a perdu son grand amour. Plein de désirs contradictoires, il éprouve une tristesse démesurée, une envie de mourir. |
234 |
II, 4 |
Frédéric possède ce bonheur tant envié autrefois de se trouver dans une voiture avec une femme aux Champs-Élysées, mais il n’en est pas plus joyeux. |
236 |
II, 4 |
Ayant provoqué un duel avec Cisy, Frédéric éprouve comme un orgueil de virilité, une surabondance de forces intimes. |
249 |
II, 4 |
L’idée de se battre pour une femme le grandit à ses yeux, l’ennoblit. |
252 |
II, 4 |
Chez Dambreuse, Frédéric trouve le Flambard apporté par Cisy. Il se sent victime d’un acharnement, entouré d’une ironie silencieuse et il est comme perdu dans un désert. |
264 |
II, 4 |
Il est déterminé à ne jamais revenir chez les Dambreuse, jugeant leur adieu comme une dernière moquerie. |
265 |
II, 4 |
En parcourant les rues de Nogent, Frédéric retrouve de vieux souvenirs et éprouve une sorte d’angoisse. |
267 |
II, 4 |
Frédéric se promène avec Louise. Pour la première fois de sa vie, il se sent aimé et ce plaisir nouveau lui cause comme un gonflement intime. |
275 |
II, 5 |
Frédéric attend Mme Arnoux qui n’arrive pas au rendez-vous. Il éprouve de l’accablement, un vertige, une épouvante. |
302 |
II, 6 |
Après plusieurs heures d’attente, Frédéric est partagé entre des accès de fureur, des faiblesses à s’évanouir, et des rebondissements d’espérance. |
303 |
II, 6 |
Au chœur de l’émeute du 24 février, Frédéric reste fasciné et s’amuse extrêmement. Il est indifférent aux blessés et aux morts comme s’il assistait à un spectacle. |
311 |
III, 1 |
Frédéric, bien que peu guerrier, sent bondir son sang gaulois et frissonne sous les effluves d’un attendrissement suprême et universel, comme si le cœur de l’humanité tout entière battait dans sa poitrine. |
316 |
III, 1 |
Devant Arnoux endormi avec son fusil chargé, Frédéric imagine qu’il pourrait le tuer et vivre avec Mme Arnoux. Il éprouve angoisse et plaisir. Une grande peur le saisit. Il n’a plus conscience de lui-même que par un intolérable serrement à la poitrine. |
338 |
III, 1 |
Dans la forêt de Fontainebleau, Frédéric et Rosanette ressentent l’orgueil d’une vie plus libre, avec une surabondance de forces, une joie sans cause. |
346 |
III, 1 |
Surpris par Rosanette avec Mme Arnoux, Frédéric éprouve à la fois la honte d’une humiliation écrasante et le regret de sa félicité. |
379 |
III, 3 |
Frédéric, après la conquête de Mme Dambreuse, se sent comme un autre homme. Son cœur déborde d’orgueil. |
387 |
III, 3 |
Sa candidature soutenue par les Dambreuse, Frédéric se considère comme un homme très fort. Il éprouve un assouvissement, une satisfaction profonde, une joie de posséder une femme riche. |
393 |
III, 4 |
Frédéric croit voir à l’expression de M. Dambreuse mort comme un jugement porté sur lui. Il sent presque un remords, n’ayant jamais eu à se plaindre de cet homme. |
398-399 |
III, 4 |
Malgré sa déception causée par la perte de la fortune de Mme Dambreuse, Frédéric décide de l’épouser pour l’honneur. Il éprouve un attendrissement mêlé à l’admiration pour lui-même. |
404 |
III, 4 |
En regardant son fils mort et le chagrin de Rosanette, Frédéric sent son cœur serré d’angoisse. Il a un pressentiment d’un malheur plus grand qui suivra cette mort. |
420 |
III, 4 |
En apprenant que les Arnoux, ruinés, vont quitter la France définitivement, Frédéric est rongé par l’angoisse de perdre la substance de son cœur, le fond même de sa vie. |
423 |
III, 5 |
Après le départ des Arnoux, Frédéric se sent tout délabré, écrasé, anéanti, n’ayant plus conscience de rien d’autre que d’une extrême fatigue. |
426 |
III, 5 |
En songeant au sort de Mme Arnoux qu’il ne retrouvera jamais, il sent comme un déchirement de tout son être. |
427 |
III, 5 |
À la vente des biens des Arnoux, Frédéric a l’impression que des parties de son cœur s’en vont avec ces choses. L’ambiance de la vente l’engourdit de fatigue, lui cause une torpeur funèbre, une dissolution. |
432 |
III, 5 |
En rompant avec Mme Dambreuse définitivement, Frédéric éprouve un sentiment de joie et d’indépendance reconquise, fier d’avoir vengé Mme Arnoux. Puis une courbature infinie l’accable. |
434 |
III, 5 |
Après sa rupture avec Mme Dambreuse, Frédéric ne pense plus à Rosanette ni à Mme Arnoux. Il ne songe qu’à lui seul, perdu dans les décombres de ses rêves, malade, plein de douleur et de découragement. Il hait la vie factice de Paris où il a tant souffert. |
434-435 |
III, 5 |
En soupçonnant Mme Arnoux d’être venue pour s’offrir, Frédéric est repris par une convoitise plus forte que jamais. Cependant, il sent quelque chose d’inexprimable, une répulsion, comme l’effroi d’un inceste, et la crainte d’un dégoût plus tard. |
440 |
III, 6 |
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Patricia Chabot – Danielle Girard – Hisaki Sawasaki
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