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Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Frédéric Moreau, 18 ans, bachelier, s’apprête à faire des études de droit à Paris. |
37 |
I, 1 |
Sur le bateau qui le ramène à Nogent, Frédéric pense au plan d’un drame, à des sujets de tableaux et déclame des vers mélancoliques. |
38 |
I, 1 |
À l’internat du collège de Sens, Frédéric aime lire des pièces de théâtre. |
47 |
I, 2 |
Frédéric lit des drames et des mémoires d’auteurs du Moyen-âge. Les images que ces lectures amènent à son esprit l’obsèdent si fort, qu’il éprouve le besoin de les reproduire : il ambitionne donc d’être un jour le Walter Scott de la France. |
48 |
I, 2 |
Fr. s’enthousiasme maintenant pour les héros passionnés des romans romantiques : Werther, René, Franck, Lara, Lélia. Il rêve de symphonies, il veut peindre. Il a composé des vers qu’il dit à Deslauriers lors de leurs retrouvailles à Nogent, sans susciter son admiration. |
50 |
I, 2 |
Fr. sourit à l’idée de s’introduire dans la société des Dambreuse comme le Rastignac de la Comédie Humaine. |
52 |
I, 2 |
Ses débuts à Paris ne lui apportent pas les joies qu’il s’était promises. Il fréquente un cabinet de lecture, il va au Louvre et au spectacle, puis tombe dans le désœuvrement. |
57 |
I, 3 |
Avec Cisy, il va admirer la Sainte-Chapelle et Notre-Dame. |
57 |
I, 3 |
Pour Mme Arnoux, il compose une lettre de douze pages, pleine de mouvements lyriques et d’apostrophes mais ne l’envoie pas. |
58 |
I, 3 |
Frédéric écrit un roman intitulé Sylvio, le fils du pêcheur. Il en est le héros et Mme Arnoux l’héroïne. Il abandonne quand il en voit les trop nombreuses réminiscences. |
59 |
I, 3 |
Pour s’amuser, il va aux bals de l’Opéra mais n'y prend aucun plaisir. |
60 |
I, 3 |
Pour se désennuyer, il feuillette des brochures, lit la Revue des Deux Mondes, entre au Collège de France et écoute pendant une heure une leçon de chinois ou d’économie politique. |
60 |
I, 3 |
Les sarcasmes d’Hussonnet contre l’école romantique blessent Frédéric dans ses prédilections ; il a envie de rompre. |
68 |
I, 4 |
À l’atelier de Pellerin, Fr. écoute ses explications sur la Démence de Nabuchodonosor et l’Incendie de Rome par Néron. Il admire ses œuvres. |
72 |
I, 4 |
Au dîner chez Arnoux, Fr. est intéressé par la conversation qui porte sur l’Orient, le théâtre, l’école florentine de peinture et la question du réalisme en art. |
81 |
I, 4 |
Frédéric est sous le charme de la mélodie que chante Madame Arnoux, dont il ne comprend pas les paroles. |
83 |
I, 4 |
En sortant de chez Arnoux, Frédéric se sent doté d’une faculté extraordinaire. Sera-t-il un grand peintre ou un grand poète ? Il décide d’être peintre pour se rapprocher de Mme Arnoux. |
84 |
I, 4 |
Frédéric prend des leçons de peinture auprès de Pellerin. Discussion sur le Stabat mater de Rossini. |
85 |
I, 5 |
Pour sa peinture, Frédéric achète chez Arnoux des vues de Venise, Naples et Constantinople, des peintures d’Alfred de Dreux, une sculpture de Pradier. |
88 |
I, 5 |
Frédéric s’ennuie pendant ses trois mois d’été à Paris. Couché sur son divan, il imagine des plans d’ouvrage, dans une méditation désordonnée. |
98 |
I, 5 |
Au Louvre, en regardant de vieux tableaux, Fr. imagine Mme Arnoux à la place des personnages des peintures. |
101-102 |
I, 5 |
Par désœuvrement, Frédéric assiste à une vieille féerie au théâtre de la Porte-Saint-Martin. |
120 |
I, 5 |
À Nogent, Fr. fait des lectures à la petite Louise Roque sans tenir compte de son âge : un recueil de poésie romantique, Atala, Cinq-Mars, les Feuilles d’automne, Macbeth. |
127-128 |
I, 6 |
Pour son nouveau logement, rue Rumfort, Frédéric achète les poètes qu’il aime, des Voyages, des Atlas, des Dictionnaires, car il a des plans de travail sans nombre. |
159 |
II, 2 |
Par une sorte de point d’honneur vis-à-vis de lui-même, Frédéric conserve ses projets littéraires. Il veut écrire une histoire de l’esthétique, résultat de ses conversations avec Pellerin, puis mettre en drames différentes époques de la Révolution française et composer une grande comédie, par l’influence indirecte de Deslauriers et d’Hussonnet. Mais il interrompt assez vite ses séances de travail pour aller voir Rosanette ou Mme Arnoux. |
175-176 |
II, 2 |
Pour se ménager des instants seul avec Rosanette, Fr. imagine de commander son portrait à Pellerin, un portrait grandeur nature, qui exigerait beaucoup de séances ; il n’en manquerait pas une seule ; l’inexactitude habituelle de l’artiste faciliterait les tête-à-tête. |
179 |
II, 2 |
Frédéric s’inspire du personnage d’Antony de Dumas pour parler à Mme Arnoux de son existence qu’il trouve manquée. |
199 |
II, 3 |
Frédéric conduit chaque semaine les Arnoux au théâtre des Italiens. |
202 |
II, 3 |
Pour se distraire de sa passion pour Mme Arnoux, Fr. décide de composer une Histoire de la Renaissance. Il entasse sur sa table les humanistes, les philosophes et les poètes, va au cabinet des estampes voir les gravures de Marc-Antoine et tâche de comprendre Machiavel. |
213 |
II, 3 |
Cherchant une occasion de se déclarer à Mme Arnoux, Fr. feuillette un volume de Musset et se met à parler des désespoirs de l’amour en citant Phèdre, Didon, Roméo, Desgrieux. |
226 |
II, 3 |
Hussonnet se répand en sarcasmes contre la danse, l’Opéra, les acteurs italiens et espagnols et choque Fr. dans son amour romantique de l’Espagne. |
237 |
II, 4 |
Au lendemain du dîner au café Anglais, Fr. tente de se distraire dans les cabarets à la mode et les théâtres. |
244 |
II, 4 |
La veille de son duel avec Cisy, Fr. va voir un ballet à l’Opéra pour se distraire. |
252 |
II, 4 |
Frédéric prête à Dussardier des livres de Thiers, Dulaure, Barante ainsi que les Girondins de Lamartine. |
259 |
II, 4 |
Frédéric évoque avec la petite Louise Roque le Don Quichotte dont ils avaient colorié ensemble les gravures. |
273 |
II, 5 |
Fr. songe à un mariage possible avec Louise. Ils iraient visiter les galeries de tableaux à Florence et il l’initierait aux splendeurs de l’Art et de la Nature. |
279 |
II, 6 |
Au punch offert par Dussardier, Hussonnet critique la pièce de Dumas, le Chevalier de Maison-Rouge, ce qui suscite les protestations de l’assistance. |
288 |
II, 6 |
Fr. s’insurge contre le procès fait au journal fouriériste La Démocratie pacifique pour son feuilleton, un roman intitulé la Part des Femmes. |
289 |
II, 6 |
Au soir du 24 février 1848, Frédéric compose pour le Journal de Troyes un compte rendu des événements en style lyrique, un véritable morceau, qu’il signe. |
316 |
III, 1 |
Frédéric considère comme une turpitude le tableau de Pellerin représentant Jésus-Christ conduisant une locomotive. |
322 |
III, 1 |
Frédéric visite avec Rosanette le château de Fontainebleau. |
342-344 |
III, 1 |
Avec Rosanette il fréquente les théâtres, aux avant-scène. |
374 |
III, 3 |
Chez Dambreuse, la conversation des conservateurs porte sur Thiers qu’ils exaltent, sur Pierre Leroux et sur les phalanstériens dont ils se moquent. Comme eux, Frédéric va voir la Foire aux Idées, un vaudeville de Leuven et Brunswick qu’ils comparent à Aristophane. |
384 |
III, 3 |
Frédéric tente de séduire Mme Dambreuse en lui lisant de la poésie. |
385 |
III, 3 |
Frédéric songe à la fortune de Dambreuse qui va lui appartenir. Il pense installer une galerie de tableaux. |
398 |
III, 4 |
À l’enterrement de Dambreuse, Frédéric, pour se distraire, écoute le Dies iræ et la longue dissertation de Pellerin sur les fresques. |
401 |
III, 4 |
En évoquant avec Mme Arnoux son amour pour elle, Fr. cite Werther de Goethe. |
439 |
III, 6 |
Fr. évoque avec Deslauriers ses projets littéraires de jeunesse : un grand roman moyen âge sur Nogent, inspiré par une chronique de Froissart. |
444 |
III, 7 |
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Danielle Girard et Oleg Hirschmann
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