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L'Éducation sentimentale

Frédéric et Madame Arnoux

Leur relation du point de vue de Frédéric

     
Analyse des extraits Édition Chapitre
Le 15 septembre 1840, sur le bateau, Frédéric voit Mme Arnoux pour la première fois. Ce fut comme une apparition. 40 I, 1
Il va se poster près de son ombrelle pour mieux la regarder. 40 I, 1
Il est pris d’une curiosité douloureuse pour sa beauté, sa vie, tout ce qui l’entoure, si bien que le désir de la possession physique disparaît sous une envie plus profonde. 40-41 I, 1
Il se réjouit d’entendre les paroles qu’elle adresse à sa petite fille. 41 I, 1
Il imagine sa vie passée. Il rattrape son châle qui va tomber dans l’eau. Elle le remercie et leurs yeux se rencontrent. 41 I, 1
Il fait l’aumône au harpiste en y associant une pensée de bénédiction, un mouvement de cœur presque religieux. 42 I, 1
Frédéric regarde Mme Arnoux à table, l’ombre de ses cils, le médaillon de lapis-lazuli. Personne d’autre n’a l’air de la remarquer. 42 I, 1
Il la contemple en train de lire un livre. L’heure de se quitter approche sans qu’il ait pu lui arracher une parole. 42-43 I, 1
Le paysage fait rêver Frédéric au bonheur de se promener là avec elle, le bras autour de sa taille. 43 I, 1
Frédéric fait en vain des efforts pour nouer la conversation et obtenir une invitation. 43 I, 1
Sur le quai, Frédéric la regarde de toute son âme, mais elle ne s’en aperçoit pas. 44 I, 1
Après l’avoir quittée, il se souvient de son voyage avec des détails nouveaux plus intimes, tels que sa mince bottine en soie. 44 I, 1
Elle lui semble parfaite, ressemblant aux femmes des livres romantiques. C'est le point lumineux où tout converge. 44 I, 1
Frédéric, se souvenant qu’Arnoux appelait sa femme « Marie », crie ce nom sur la route. 44 I, 1
Il est bien résolu à s’introduire chez Arnoux n’importe comment et à se lier avec eux. 45 I, 1
Tout en parlant avec sa mère de son héritage incertain, Frédéric pense à Mme Arnoux. 46 I, 1
Par pudeur, il ne dit rien de Mme Arnoux à Deslauriers. 50 I, 2
Frédéric se trouve par hasard devant la boutique d’Arnoux. Il n’entre pas et attend qu’elle paraisse. 56 I, 3
Frédéric se demande comment parvenir jusqu’à elle. Il compose une lettre de douze pages, mais finalement ne fait rien, immobilisé par la peur de l’insuccès. 58 I, 3
Frédéric regarde les fenêtres au-dessus de la boutique d’Arnoux. Une des ombres circulant par derrière doit être la sienne. Il se dérange de très loin pour venir la contempler. 58 I, 3
Une négresse croisée dans les Tuileries lui rappelle celle de Mme Arnoux. Il espère toujours la rencontrer quand il traverse le jardin. 58 I, 3
Les femmes dans les voitures aux Champs-Elysées lui font penser à Mme Arnoux par de vagues ressemblances. 58 I, 3
Frédéric commence à écrire un roman dont le héros est lui-même et l’héroïne Mme Arnoux. Mais trop de réminiscences le découragent. 59 I, 3
Il se promène dans l’espoir de la rencontrer. Il imagine, pour l’aborder, des complications du hasard, des périls dont il la sauverait. 60 I, 3
Au théâtre du Palais-Royal, Frédéric aperçoit Arnoux à côté d’une femme. Est-ce elle ? 60-61 I, 3
Arnoux est en deuil. Craignant la mort de Mme Arnoux, il court à l’Art Industriel pour s’informer. 61 I, 3
À la rentrée, Frédéric emménage quai Napoléon. Sa grande passion pour Mme Arnoux commence à s’éteindre. 61 I, 3
En décembre 1841, lors d'un rassemblement d'étudiants, Frédéric rencontre Hussonnet qui travaille pour Arnoux et connaît aussi sa femme. 67 I, 4
Il demande à Hussonnet de le présenter chez Arnoux. 68 I, 4
Frédéric, pensant que Mme Arnoux vit à l’étage de l’Art Industriel, cherche comment on pénètre jusque chez elle. 69-70 I, 4
Croyant que la Vatnaz est l’une des maîtresses d’Arnoux, Frédéric suppose que sa femme en fait autant, puis est pris d’un remords. 73 I, 4
Frédéric comprend que Mme Arnoux n’habite pas à L’Art industriel. Le charme qu’il sentait dans la boutique d’Arnoux s’évanouit. 75 I, 4
Frédéric rit de pitié sur lui-même qui contemplait les fenêtres de l’Art Industriel avec tant d’amour. Comment la rencontrer maintenant ? 75 I, 4
Il semble à Frédéric que les injures de Regimbart sur Arnoux atteignent un peu Madame. 76 I, 4
Dans l’esprit de Frédéric, Mme Arnoux se trouve comme diminuée par la vulgarité de son mari. 77 I, 4
Il est très ému avant d’entrer chez les Arnoux pour la première fois. 79 I, 4
Mme Arnoux le reconnaît parfaitement. 80 I, 4
Frédéric écoute les propos des convives en contemplant Mme Arnoux. Ils tombent dans son esprit en exaltant sa passion et son amour pour elle. 81-82 I, 4
Frédéric trouve les noms de grands artistes dans un album, où tous font un hommage à Madame. Il n’ose pas y ajouter son nom. 82 I, 4
Il accepterait d’être sourd, infime et laid si cela pouvait lui permettre de s’asseoir tout près de Mme Arnoux. 82 I, 4
Frédéric est fasciné par les paroles que lui adresse Mme Arnoux et par la blancheur de son épaule nue. Il n’en détache pas ses yeux mais n’ose la regarder face à face. 82 I, 4
Il écoute Mme Arnoux chanter. Il ne comprend pas les paroles italiennes. 83 I, 4
Quand Mme Arnoux tend la main à Frédéric au moment du départ, il éprouve comme une pénétration à tous les atomes de sa peau. 83 I, 4
Il décide de devenir peintre, car les exigences de ce métier le rapprocheront de Mme Arnoux. 84 I, 4
Frédéric ne cesse de penser à Mme Arnoux. Mais l’idée de la rencontrer lui fait peur. 89 I, 5
Il lui rend quelques visites auxquelles il renonce vite par discrétion. 89 I, 5
Il fréquente L’Art industriel chaque mercredi dans l’espoir d’être invité chez Arnoux au dîner du jeudi. 89 I, 5
Arnoux se charge de l’apprentissage de Frédéric, qui suit docilement ses conseils car il aime tout ce qui dépend de Mme Arnoux. 89 I, 5
Frédéric profite de ces dîners pour contempler Mme Arnoux. Sa chevelure, ses ongles, son parfum, ses bijoux sont pour lui importants comme des œuvres d’art, qui lui prennent le cœur et augmentent sa passion. 89 I, 5
Au retour des dîners du jeudi, Frédéric réveille Deslauriers pour pouvoir parler de Mme Arnoux. 90 I, 5
Frédéric ne tient pas sa promesse d’introduire Deslauriers chez les Arnoux. Il a peur qu’il déplaise à Mme Arnoux par sa tenue et ses discours, ce qui pouvait le rabaisser lui-même auprès d’elle. 93 I, 5
Deslauriers a vu Mme Arnoux. Frédéric attend un mot d’admiration, mais il ne lui trouve rien d’extraordinaire. 93-94 I, 5
Frédéric est recalé à son examen. Humilié par la réussite de Martinon, il prie Hussonnet de ne pas en parler chez Arnoux. 95 I, 5
Frédéric déclare qu’il passera l’été à Paris pour travailler. Il espère voir Mme Arnoux en l’absence de son mari. 96 I, 5
Frédéric, hésitant, joue à pile ou face pour savoir s’il ira chez Mme Arnoux. Toutes les fois, le résultat est un heureux présage. Il se fait conduire chez elle. 96 I, 5
Par maladresse, Frédéric brise une ombrelle, qu’il croit être celle de Mme Arnoux. Il demande à la voir mais elle est partie près de sa mère malade. 97 I, 5
Frédéric s’informe chaque jour de Mme Arnoux auprès de son mari, qui est attendri par tant d’affection. 99 I, 5
Frédéric va voir Mme Arnoux dès son retour. La maladie de sa mère n’était pas si grave. Elle se doute qu’Arnoux a menti à Frédéric. 100 I, 5
Mme Arnoux se montre préoccupée. Elle s’habille pour sortir faire une course. Frédéric ose offrir de l’accompagner. 100 I, 5
Le temps est froid et triste, mais Frédéric, ayant Madame Arnoux à son bras, est en extase. 101 I, 5
Frédéric manque l’occasion de déclarer son amour à Mme Arnoux. Elle le salue, ils se séparent. 101 I, 5
La fréquentation de Mme Arnoux augmente les langueurs de Frédéric. 101 I, 5
Les rencontres, les femmes, les vitrines, tout est prétexte à rêver d’elle, tout le ramène à elle. 101 I, 5
Au musée du Louvre, il la substitue aux personnages des peintures. Tout ce qui est beau l’amène à sa pensée d’une façon brusque et insensible. 101-102 I, 5
Frédéric renonce à toute tentative de faire de Mme Arnoux sa maîtresse. 102 I, 5
Frédéric n’ose pas déclarer son amour tant il craint d’être chassé de sa maison. Il aimerait avoir un talent, une blessure ou une maladie susceptibles de l’intéresser. 102 I, 5
Frédéric n’imagine pas Mme Arnoux autrement que vêtue, mais songe au bonheur de vivre avec elle et maudit sa lâcheté de ne rien oser tenter. 102 I, 5
Craignant qu’elle ne le soupçonne d’avoir des liaisons, Frédéric assure n’avoir pas de maîtresse. 107-108 I, 5
Les yeux rivés sur ses fenêtres, Frédéric se représente Mme Arnoux endormie. 109 I, 5
Il a perdu tout espoir de la conquérir. 109 I, 5
Il est invité à la fête de Mme Arnoux dans sa maison de campagne à Saint-Cloud. 111 I, 5
Pour lui offrir une ombrelle, Frédéric doit emprunter de l’argent à Deslauriers. 112 I, 5
En offrant l’ombrelle à Mme Arnoux, Frédéric manque de lui dévoiler par maladresse les tromperies de son mari. 113 I, 5
Frédéric craint que Mme Arnoux ne le soupçonne de fréquenter des gens du commun puisqu’il est l’ami de Dussardier. 114 I, 5
Pour la première fois, Frédéric et Mme Arnoux ne parlent pas de choses insignifiantes mais de leurs goûts personnels. 116 I, 5
Il sent ses regards pénétrer son âme et l’aime d’un amour absolu, d’autant plus fort qu’il ne peut l’assouvir. 116 I, 5
Frédéric croit bien faire en récupérant le bouquet que Mme Arnoux vient de jeter. 117 I, 5
Dans la voiture au retour de Saint-Cloud, Frédéric surprend les pleurs de Mme Arnoux. Il sent entre eux une espèce de complicité. 117-118 I, 5
Frédéric fantasme sur son avenir de grand avocat : il prononcerait des plaidoiries admirables. Mme Arnoux, quelque part dans la salle, cacherait sous son voile ses pleurs d’enthousiasme. 118 I, 5
Frédéric avait fait savoir indirectement aux Arnoux qu’il serait riche grâce à son héritage. Comment la revoir, maintenant qu’il se considère comme ruiné ? 123 I, 6
Frédéric s’exalte en pensant que sa misère pourrait centupler ses facultés. Mme Arnoux ne manquerait pas de s’émouvoir au spectacle de sa pauvreté. Ainsi, cette catastrophe était un bonheur. 123 I, 6
Frédéric ne sait comment avouer sa pauvreté. Il se jure de ne jamais revenir à Paris, et même de ne point s’informer de Mme Arnoux. 124 I, 6
Son amour pour elle a pris une douceur funèbre. Elle est pour lui comme une morte tant son affection est devenue tranquille et résignée. 129 I, 6
À l’annonce de son héritage, Frédéric éprouve une joie frénétique à l’idée de revoir Mme Arnoux. Avec la netteté d’une hallucination, il imagine leurs retrouvailles et leurs baisers dans un décor luxueux. 130 I, 6
     
Deuxième partie
Édition Chapitre
Dans la diligence qui le ramène à Paris, Frédéric regarde les rues en espérant voir Mme Arnoux. 135 II, 1
Il est tout à son plaisir de revoir les Arnoux mais ils ont déménagé. Il ne les trouve ni boulevard Montmartre, ni rue de Choiseul. 135 II, 1
Frédéric a enfin trouvé l’adresse des Arnoux. Il découvre le tableau d’une famille aimante. Mme Arnoux a sur ses genoux un petit garçon de trois ans. 139 II, 1
Déçu par l’accueil réservé de Mme Arnoux, Frédéric la trouve changée, dégradée. 140 II, 1
Après cette visite, Frédéric traite en lui-même Mme Arnoux de bourgeoise. 141 II, 1
Deslauriers soupçonne Frédéric d’en avoir fini avec son amour pour Mme Arnoux. Il ne sait que répondre. 143 II, 1
Frédéric admire Mme Arnoux cousant près de la fenêtre, embellie par la lumière du soleil. Son amour est plus fort que jamais. 164-165 II, 2
Il est touché par le plaisir sincère que manifeste Mme Arnoux à l’annonce de son héritage. 165 II, 2
Elle remercie Frédéric de sa bonne et solide affection. Sa poignée de main, franche et virile, lui semble être un engagement. 165 II, 2
Frédéric craint que Mme Arnoux soit ruinée. Il l’informe des spéculations de son mari. 172 II, 2
Il propose de l’aider en lui faisant part de tout ce qu’il apprendrait. Elle accepte avec un air de supplication charmant. 172-173 II, 2
Frédéric contemple Mme Arnoux dans ses travaux de couture. Il est séduit par ses attitudes et ses gestes, sa voix. 174 II, 2
Il l’écoute avec délice parler de ses goûts et de ses plaisirs, croyant voir un abandon d’elle-même qui commençait. 174 II, 2
Frédéric fréquente à la fois Mme Arnoux et Rosanette. Sa pensée va constamment de l’une à l’autre. 174 II, 2
Il rend visite à l’une et à l’autre. Mais la fréquentation de Mme Arnoux le rend triste. 176 II, 2
Une promenade avec Rosanette en rappelle à Frédéric une autre avec Mme Arnoux. Le souvenir est si fort, qu’il en oublie Rosanette. 181 II, 2
Mme Arnoux semble souhaiter que Frédéric entre au Conseil d’État. Pour obéir à cette injonction, il se rend chez Dambreuse. 184 II, 2
Le souvenir de ses moments de tristesse à Nogent amène en lui la pensée de Mme Arnoux. 190 II, 2
Frédéric assure Mme Arnoux de sa compassion tout en prenant la défense de son mari. Il espère en fait que par vengeance ou besoin d’affection, elle cherchera refuge auprès de lui. Cet espoir renforce son amour. 196 II, 2
Jamais Mme Arnoux ne lui avait paru si captivante, si profondément belle. Il examine avidement tous les détails de son visage. 196 II, 2
Entendant Arnoux rentrer, Frédéric obéit à un signe de Mme Arnoux qui lui demande de le rejoindre. Il ressent ce muet échange de leurs pensées comme un début d’adultère. 197 II, 2
Frédéric devient un parasite de la maison Arnoux. Il est constamment présent et invente mille prévenances. 198 II, 3
Il écoute Mme Arnoux se plaindre de son mari et connaît maintenant toute sa vie. 198 II, 3
Frédéric dit à Mme Arnoux que son existence est manquée, sans pouvoir lui avouer le véritable motif de son chagrin. Il joue les poètes maudits. 199 II, 3
Chaque matin il se jure d’être hardi, mais une invincible pudeur l’empêche d’avouer son amour. 199 II, 3
Il imagine des choses monstrueuses pour l’enlever ou s’évader avec elle. Il lui conseille de se séparer d’Arnoux. Elle refuse l'idée de quitter ses enfants, ce qui augmente son respect. 199 II, 3
Il se rend chaque soir chez Mme Arnoux, quand son mari est sorti. 200 II, 3
À la nouvelle de la condamnation d’Arnoux, Frédéric se précipite chez lui où tout est en désordre. Mme Arnoux semble excédée. 201 II, 3
Il fréquente les Arnoux plus que jamais, mais a honte d’avoir la confiance du mari tout en ambitionnant sa femme. 202 II, 3
Il est indigné d’apprendre qu’Arnoux le fait passer pour l’amant de Rosanette auprès de sa femme. 203 II, 3
Frédéric jure à Mme Arnoux qu’il n’est pas l’amant de Rosanette. Elle le charge d’aller quelquefois chez elle pour voir un peu ce qu'il en est. 204 II, 3
Frédéric reçoit les 15000 frs de sa banque destinés au journal de Deslauriers. Il imagine tout ce qu’il pourrait offrir à Mme Arnoux. 208 II, 3
Il se laisse ébranler en entendant Arnoux dire qu’il quittera Paris avec sa famille si personne ne lui prête l’argent qu’il doit. 209 II, 3
Pour l’amour de Mme Arnoux, Frédéric prête à Arnoux l’argent destiné à Deslauriers. 210 II, 3
Arnoux fait l’éloge du corps de sa femme, ce qui provoque de départ de Frédéric, très en colère. 212 II, 3
Visite de Mme Arnoux chez Frédéric. Elle craint qu’Arnoux n’ait compromis l’honneur de sa famille et la fortune de ses enfants par des billets impayés. Frédéric lui promet d’intervenir auprès de Dambreuse. 214 II, 3
C’est la première fois que Mme Arnoux vient chez Frédéric sans être accompagnée de son mari ; un événement extraordinaire, presque une bonne fortune. 214 II, 3
Frédéric offre une rose à Mme Arnoux, en lui rappelant un bouquet de roses qu’elle a jeté de sa voiture. Elle promet de la garder. 214 II, 3
Mme Arnoux partie, Frédéric sent quelque chose d’elle circuler encore autour de lui, la caresse de sa présence durer. Il est submergé par les flots d’une tendresse infinie. 215 II, 3
Frédéric tient sa promesse d’intercéder chez M. Dambreuse pour l’affaire d’Arnoux. 215 II, 3
Après la démarche de Frédéric auprès de Dambreuse, aucune réponse de la part des Arnoux. Se sont-ils joués de lui ? est-elle complice ? 218 II, 3
Apprenant que Mme Arnoux est seule à la fabrique de Creil, Frédéric s’y rend, oubliant son rendez-vous avec M. Dambreuse. 218 II, 3
Frédéric surprend Mme Arnoux en robe de chambre. Il fait un compliment qu'elle semble ne pas apprécier. 221 II, 3
Pour justifier sa visite, Frédéric évoque un rêve puis se lance dans un discours sur l’affinité des âmes. Elle l’écoute en souriant. 221-222 II, 3
Mme Arnoux fait visiter la fabrique à Frédéric. Il s’ennuie. 222 II, 3

Il lui déclare qu'il aurait voulu se vouer à l'industrie de la faïence pour pouvoir vivre près d'elle et demande une galette de pâte où est imprimée sa main.

223 II, 3
Frédéric n’arrive pas se débarrasser de Sénécal, tandis que Mme Arnoux ne veut sans doute ni être seul avec lui, ni le quitter. 224 II, 3
Frédéric reproche à Sénécal d’être trop sévère envers une ouvrière, Mme Arnoux l’approuve silencieusement. 225 II, 3
Frédéric reproche à Mme Arnoux d’avoir plaisir à le faire souffrir. D’un regard, elle l’arrête. 225 II, 3
Frédéric parle de l’amour qui est, selon Mme Arnoux, criminel ou factice. Il se défend en citant les grands types littéraires : Phèdre, Didon, Roméo, Desgrieux. 226 II, 3
Frédéric a envie de se jeter à ses genoux mais il est empêché par une sorte de crainte religieuse. La peur de faire trop et de ne pas faire assez lui ôte tout discernement. 226 II, 3
Frédéric soutient l’amour, le bonheur, les joies sublimes, Mme Arnoux se défend avec des « maximes bourgeoises ». 226-227 II, 3
Sorti de la fabrique, Frédéric éprouve une stupéfaction infinie. Il se sent perdu comme un homme tombé au fond d’un abîme. 227 II, 3
La gaieté de Paris éloigne le souvenir de Mme Arnoux. Frédéric allège son cœur en la traitant d’imbécile, de dinde, de brute. 227 II, 3
Frédéric décide d’aller aux courses avec Rosanette, en souhaitant que Mme Arnoux le sache et qu’elle en soit jalouse. Ça le vengera. 228 II, 3
Au champ de courses avec Rosanette, Frédéric croit apercevoir Mme Arnoux dans un cabriolet. 232 II, 4
C’est bien Mme Arnoux. Rosanette l’apostrophe, ce qui suscite des rires autour d’elle et la colère de Frédéric. 234 II, 4
Accablé, il sent que quelque chose d’irréparable vient de se produire et qu’il a perdu son grand amour. 234 II, 4
Le lendemain, il rumine sa colère contre Rosanette et Cisy. Il s’étonne et se félicite le soir venu de n’avoir pas songé à Mme Arnoux. 234 II, 4
À la Maison d’Or, Cisy médit de Mme Arnoux. Frédéric lui lance son assiette au visage. 248 II, 4
Frédéric refuse de témoigner le moindre regret : le duel s’impose. 249 II, 4
Quelque temps après le duel, Frédéric, chez Dambreuse, passe pour être l’amant de Rosanette et de Mme Arnoux. 263 II, 4
Pour que Frédéric rentre dans ses fonds, Deslauriers suggère des poursuites contre Mme Arnoux. Vives protestations de Frédéric. 266 II, 4
De retour de Nogent, Frédéric songe à un mariage avec Louise et craint, en retournant chez les Arnoux, de retomber dans son vieil amour. 279 II, 6
Rencontre fortuite avec Mme Arnoux. Sourire de part et d’autre. 284 II, 6
La rencontre a été brève et presque silencieuse, mais Frédéric en savoure la douceur. 285 II, 6
Frédéric rencontre Mme Arnoux au magasin d’Arnoux. Elle évoque avec ironie son mariage annoncé avec Louise, et la rencontre, aux courses, avec Rosanette. 291-292 II, 6
Vives dénégations de Frédéric. Il baise les paupières de Mme Arnoux, qui accepte ses caresses, figée par la surprise et par le ravissement. 292 II, 6
Ils sont interrompus par l’arrivée d’un employé. Complicité silencieuse. 293 II, 6
De retour le lendemain, Frédéric proteste de l’innocence de son amour. 293 II, 6
Déclaration d’amour exaltée de Frédéric. Mme Arnoux, bouleversée, le prie de sortir. Il l’aime tellement qu’il sort. 293-294 II, 6
Furieux contre lui-même, il revient le lendemain : elle est partie dans sa maison de campagne à Auteuil. Il y court. Cri de joie de Mme Arnoux. 294 II, 6
Il multiplie les visites. Ils ont convenu de ne pas s’appartenir, ce qui facilite leurs épanchements. 295 II, 6
Moments heureux à Auteuil. Épanchements, confidences. Plaintes contre la Providence. 295 II, 6
Et ils s’imaginent une vie exclusivement amoureuse. Familiarités légères, échanges de menus cadeaux. Elle l’appelle « Frédéric », il l’appelle « Marie », 296 II, 6
Le charme de Mme Arnoux lui trouble le cœur plus que les sens. C’est une béatitude indéfinie. Mais lorsqu’il est loin d’elle, des convoitises furieuses le dévorent. 297 II, 6
Toutes les précautions pour cacher leur amour le dévoilent. Frédéric répète les mêmes serments, qu’elle écoute chaque fois avec plaisir. 297 II, 6
Les fêtes du jour de l’an les ont séparés. À son retour, Frédéric est à la fois plus hardi et plus aigri, elle est plus sombre. 297 II, 6
Mme Arnoux n’est pas troublée par les infidélités de son mari, qui, de son côté, fait entièrement confiance à Frédéric. 297-298 II, 6
Frédéric devient jaloux. Il commence à la haïr. Qu’elle souffre, elle aussi ! 298 II, 6
Il obtient un rendez-vous, qu’elle accepte de façon discrète et résignée. 298-299 II, 6
Frédéric a son plan. Il loue un appartement meublé rue Tronchet et fait des préparatifs pour y accueillir Mme Arnoux. 299 II, 6
Arrivé en avance, il entend la clameur d’une émeute. 300 II, 6
Deux heures, l’heure du rendez-vous. Jusqu’à trois heures il garde patience. 301 II, 6
Après quatre heures, il envoie un commissionnaire rue Paradis. 302 II, 6
Alternance de fureur et d’espérance. Six heures : elle n’est pas venue. 303 II, 6
Mme Arnoux ne répond pas aux billets qu’il lui envoie. Une colère d’orgueil le saisit. Il se jure de n’avoir plus même un désir. Son amour disparaît, il en ressent un soulagement, une joie stoïque. 305-306 II, 6
Par un raffinement de haine et pour mieux outrager en son âme Mme Arnoux, Frédéric emmène Rosanette rue Tronchet, dans le logement préparé pour l’autre. 308 II, 6
     
Troisième partie Édition Chapitre
Frédéric partage Rosanette avec Arnoux. Il en est blessé mais n’ose pas se fâcher avec lui. C’est la seule chance d’un retour vers sa femme ou d’entendre parler d’elle. 336 III, 1
Il jure sur l’honneur à Rosanette qu’il n’a jamais pensé à Mme Arnoux. 352 III, 1
Frédéric rencontre Mme Arnoux au dîner chez Dambreuse. Il a comme un vertige. Son vieil amour se réveille. 362-363 III, 2
Frédéric déclare son amour. Il est accueilli froidement ce qui le vexe. 363-364 III, 2
Dans la discussion qui suit, Frédéric s’oppose à Arnoux. Mme Arnoux ne voit pas que c’est une vengeance contre elle. 364 III, 2
On parle du portrait de Rosanette qui ne peut être que la maîtresse de Frédéric. Mme Arnoux se rend compte qu’il lui mentait. 366 III, 2
Frédéric fait allusion à leur rendez-vous manqué. Mme Arnoux explique la raison pour laquelle elle n’y est pas venue : la maladie du petit Eugène. 377 III, 3
Frédéric dit que s’il a fait de Rosanette sa maitresse, c’est par désespoir. 378 III, 3
Frédéric et Mme Arnoux restent à se contempler. Ils s’avouent qu’ils n’ont jamais cessé de s’aimer. 378 III, 3
Ils s’étreignent, dans un long baiser. 378 III, 3
Leur étreinte est interrompue par Rosanette qui vient parler à Arnoux. Frédéric est obligé de partir avec elle. Un rire aigu, déchirant, de Mme Arnoux les accompagne. 378-379 III, 3
Frédéric éprouve tout à la fois la honte d’une humiliation écrasante et le regret de sa félicité, devenue irrévocablement impossible. 379 III, 3
Près de Mme Dambreuse, Frédéric n’éprouve pas le ravissement de tout son être qui l’emportait vers Mme Arnoux. 385 III, 3
Pour parler d’amour à Mme Dambreuse, il se sert de tout ce que Mme Arnoux lui avait fait ressentir : langueurs, appréhensions, rêves. 385 III, 3
Pour ressentir de grandes ardeurs, Frédéric doit évoquer l’image de Rosanette ou de Mme Arnoux. 394 III, 4
L’impossibilité d’avoir Mme Arnoux le justifie de ses perfidies et de ses mensonges envers Mme Dambreuse et Rosanette. 408 III, 4
Quand Mme Dambreuse l’interroge sur sa relation avec Mme Arnoux, Frédéric lève les épaules dédaigneusement. 408 III, 4
Découvrant la décadence des Arnoux, Frédéric n’ose pas aborder Mme Arnoux au fond de sa boutique. 414 III, 4
Frédéric songe à Mme Arnoux, se figurant la médiocrité navrante de son intérieur. Il se rebelle contre l’acharnement de Rosanette qui veut récupérer son argent. 414-415 III, 4
Frédéric apprend par Pellerin qu’Arnoux, ruiné, va quitter la France avec sa femme et ses enfants. Il est extrêmement troublé et sort précipitamment. 422 III, 4
Frédéric est à la recherche des 12000 frs nécessaires pour ne pas perdre Mme Arnoux qu’il considère comme la substance de son cœur, le fond même de sa vie. 423 III, 5
Frédéric pâlit extraordinairement quand il apprend le départ de Mme Arnoux. 425 III, 5
Il imagine Mme Arnoux en exil et sa vie future dans la misère. 426 III, 5
Il sanglote en pensant qu’il ne la retrouvera plus jamais. Il ressent comme un déchirement de tout son être. 427 III, 5
Frédéric accuse Rosanette d’avoir persécuté et outragé Mme Arnoux, la femme la plus sainte, la plus charmante et la meilleure. 429 III, 5
Il lui déclare qu’il n’a jamais aimé que Mme Arnoux. Ce qui entraîne leur rupture. 430 III, 5
Frédéric ne peut cacher sa tristesse. Mme Dambreuse, pour l’en distraire sans doute, l’emmène malgré sa répugnance à l’hôtel des commissaires-priseurs, pour la vente des biens de Mme Arnoux. 431 III, 5
Dans les vêtements en train d’être vendus, Frédéric retrouve confusément les formes des membres de Mme Arnoux. Le partage de ces reliques lui semble une atrocité. 432 III, 5
Les meubles chers dans le souvenir de Frédéric s’en vont les uns après les autres, comme des parties de son cœur. 432 III, 5
Frédéric retrouve le coffret de Mme Arnoux, lié à ses souvenirs les plus chers. Son âme se fond d’attendrissement. Mme Dambreuse l’achète. 433 III, 5
Frédéric rompt définitivement Mme Dambreuse. Il est fier d’avoir vengé Mme Arnoux en lui sacrifiant une fortune. 434 III, 5
Dans les années qui suivent, Frédéric connaît d’autres amours mais le souvenir continuel de Mme Arnoux les lui rend insipides. 437 III, 6
Vers la fin de mars 1867, le soir, Mme Arnoux arrive chez Frédéric. Ils restent un moment sans parler, se souriant l’un à l’autre. 437 III, 6
Ils parlent de la catastrophe des Arnoux : elle savait que Frédéric est accouru chez eux. Elle s’était cachée parce qu’elle avait peur de lui et d’elle-même. Cette révélation lui donne comme un saisissement de volupté. Son cœur bat à grands coups. 438 III, 6
À la demande de Mme Arnoux, ils se promènent dans les rues, en se racontant les grands moments de leurs anciens jours. 438-439 III, 6
Leur conclusion : « N’importe, nous nous serons bien aimés. — Sans nous appartenir, pourtant ! ».
Elle lui raconte comment elle a découvert son amour. Frédéric ne regrette rien, ses souffrances d’autrefois étant payées.
439 III, 6
La vue des cheveux blancs de Mme Arnoux est un heurt brutal. Pour cacher la déception, Frédéric lui dit des tendresses en évoquant son ancien amour. 439-440 III, 6
Tous les deux se grisent par les souvenirs de l’amour passé. La vue du pied de Mme Arnoux trouble Frédéric. 440 III, 6
Selon Mme Arnoux, aucune n’a jamais été aimée comme elle. Frédéric prétend qu’il ne s’est pas marié à cause d’elle. Elle aurait voulu le rendre heureux. 440 III, 6
Frédéric soupçonne Mme Arnoux d’être venue pour s’offrir. Il sent une convoitise furieuse et une répulsion en même temps. Elle prend sa prudence pour une délicatesse. 440 III, 6
Au moment de la séparation, Mme Arnoux laisse à Frédéric une mèche de cheveux blancs et s’en va. « Et ce fut tout. » 441 III, 6
     
Hisaki Sawasaki – Bernadette Goarant – Nicole Sibireff