Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Sur le pont du bateau, Frédéric aperçoit un monsieur qui conte des galanteries à une paysanne. |
38 |
I, 1 |
Leur première conversation roule sur les femmes, à propos desquelles le monsieur livre conseils et anecdotes. |
38-39 |
I, 1 |
Frédéric lui confie ses projets. Il les encourage. |
39 |
I, 1 |
Frédéric éprouve un certain respect pour cet homme, et ne résiste pas à l’envie de savoir son nom : Jacques Arnoux. |
39 |
I, 1 |
Frédéric essaie d’obtenir une invitation chez Arnoux. |
43 |
I, 1 |
Il est résolu à s’introduire n’importe comment chez les Arnoux, et à se lier avec eux. |
45 |
I, 1 |
Frédéric vante les mérites d’Arnoux à Deslauriers, rapportant ses discours, ses manières, ses relations. |
50 |
I, 2 |
Frédéric se trouve par hasard devant L’Art industriel. Il entre, mais Arnoux est absent. |
56 |
I, 3 |
Frédéric retourne à l’Art industriel. Arnoux répond à peine à son salut. |
58 |
I, 3 |
Hussonnet éveille l’attention de Frédéric en lui confiant qu’il travaille pour Arnoux et voit sa femme de temps à autre. |
67 |
I, 4 |
Frédéric est introduit par Hussonnet dans la boutique de L’Art industriel. Arnoux salue négligemment Frédéric mais a oublié son nom. |
68 |
I, 4 |
Frédéric fréquente plus souvent Regimbart, parce qu’il est l’ami d’Arnoux. |
74 |
I, 4 |
Frédéric est ne sait comment juger Arnoux. Il le considère à la fois comme millionnaire, comme dilettante, comme homme d’action. |
74 |
I, 4 |
Pour vexer un confrère qui inaugure un autre journal de peinture par un grand festin, Arnoux prie Frédéric d’écrire des billets où l’on désinvite les convives. Il n’ose pas refuser. |
75 |
I, 4 |
Frédéric découvre que Mme Arnoux n’habite pas au-dessus de L’Art Industriel. Son désenchantement et sa surprise suscitent chez Arnoux un sourire moqueur. |
75 |
I, 4 |
Les injures de Pellerin à l’égard d’Arnoux flattent la colère de Frédéric mais le blessent car elles lui semblent atteindre sa femme. |
76 |
I, 4 |
Frédéric a du mal à justifier auprès de Pellerin l’indulgence qu’il manifeste à l’égard d’Arnoux. |
76-77 |
I, 4 |
Frédéric est soudain pris de tendresse pour Arnoux en pensant à sa solitude. Il ne résiste pas au besoin de le voir. |
77 |
I, 4 |
Il prétexte l’oubli d’un calepin pour revenir chez Arnoux. Il est embarrassé par les questions indiscrètes que lui pose Arnoux à ce sujet. |
77 |
I, 4 |
Frédéric ne supporte pas la privauté d’Arnoux qui lui passe la main sous le menton. Il sort du bureau en pensant ne jamais y revenir. |
77 |
I, 4 |
Arnoux invite enfin Frédéric à dîner. Violemment ému, celui-ci mobilise tailleur, chapelier et bottier. |
78 |
I, 4 |
À la fin du dîner, Frédéric est étonné du cynisme d’Arnoux et des autres convives quand ils parlent des femmes. |
82 |
I, 4 |
Frédéric s’attarde chaque semaine à l’Art industriel dans l’espoir d’être invité au dîner du jeudi. |
89 |
I, 5 |
Frédéric suit docilement les conseils d’Arnoux, aimant tout ce qui dépend de Mme Arnoux. |
89 |
I, 5 |
Malgré sa promesse, Frédéric n’introduit pas Deslauriers chez Arnoux, de crainte qu’il ne déplaise à Mme Arnoux. |
93 |
I, 5 |
Deslauriers tourne en dérision l’obsession de Frédéric pour Arnoux. |
93 |
I, 5 |
La nouvelle du départ d’Arnoux en Allemagne décide Frédéric à rester à Paris pour voir librement Mme Arnoux. |
96 |
I, 5 |
Venu pour voir Mme Arnoux, Frédéric tombe sur son mari qu’il croyait en voyage. Il est fort mal reçu. |
97 |
I, 5 |
Frédéric croit avoir brisé l’ombrelle de Mme Arnoux, ce qui suscite un singulier sourire chez Arnoux. |
97 |
I, 5 |
Frédéric se rend tous les jours à l’Art industriel pour prendre des nouvelles de Mme Arnoux, partie pour soigner sa mère. Attendri par tant d’affection, Arnoux l’emmène dîner au restaurant. |
99 |
I, 5 |
Pour rendre un peu ses politesses à Arnoux, Frédéric vend tous ses habits neufs et l’invite à dîner. |
100 |
I, 5 |
L’image toujours chaste de Mme Arnoux empêche Frédéric d’être jaloux d’Arnoux. |
102 |
I, 5 |
Arnoux blâme Frédéric de n’avoir pas de maîtresse. |
107-108 |
I, 5 |
Frédéric offre à la Vatnaz de porter pour elle à Saint-Cloud une lettre destinée à Arnoux. |
112-113 |
I, 5 |
Pour sa fête, Frédéric offre à Mme Arnoux une ombrelle pour remplacer celle qu’il a brisée. Elle est fort surprise et Arnoux empêche de justesse Frédéric de commettre un impair en révélant le moment et le lieu où il a cassé l’ombrelle. |
113 |
I, 5 |
Frédéric est stupéfait de l’aisance d’Arnoux à mentir. |
114 |
I, 5 |
Frédéric, ruiné, ne pense qu’à l’image désastreuse qu’il offrira désormais aux Arnoux. |
123 |
I, 6 |
Deuxième partie |
Édition |
Chapitre |
De retour à Paris, Frédéric se fait un bonheur de revoir les Arnoux, mais ils ont déménagé et il ignore leur nouvelle adresse. |
135 |
II, 1 |
Il obtient de Regimbart la nouvelle adresse des Arnoux et s’y rend aussitôt, avec l’aisance extraordinaire que l’on éprouve dans les songes. |
139 |
II, 1 |
Frédéric explique à Arnoux sa longue absence en mentant quelque peu pour se rendre intéressant. |
140 |
II, 1 |
Mme Arnoux annonce à Frédéric qu’ils ne reçoivent plus comme avant. Il craint de ne plus être invité. |
140 |
II, 1 |
Frédéric a décidé d’aller chez Dambreuse, mais il cède à Arnoux qui lui propose de le conduire dans un endroit où ils pourraient s’amuser. |
144 |
II, 1 |
De retour du bal, Frédéric note la mine sombre d’Arnoux, qui déplore la richesse du père Oudry. |
158 |
II, 1 |
Il découvre que Rosanette est entretenue par le père Oudry. Arnoux l’invitant chez elle, Frédéric fréquente maintenant les deux maisons. |
173 |
II, 2 |
Rosanette regrette qu’Arnoux ne tienne pas ses promesses, dont un cachemire qu’elle attend depuis six mois. Frédéric est près de le lui offrir mais craint qu’Arnoux prenne cela pour une leçon et se fâche. |
175 |
II, 2 |
Frédéric s’emploie à faire embaucher Sénécal par Arnoux. Il y voit un moyen de disposer de quelqu’un qui l’informerait de ses absences, porterait des lettres, l’aiderait dans mille occasions qui se présenteraient dans sa relation avec Mme Arnoux. |
176 |
II, 2 |
Arnoux finit par consentir à embaucher Sénécal, Frédéric s’étant évertué à faciliter leur arrangement. |
176-177 |
II, 2 |
Frédéric espère détacher Arnoux de sa femme en faisant continuellement l’apologie de Rosanette. |
177 |
II, 2 |
Frédéric pense que Rosanette lui fait des avances. Il n’a pas de scrupules à tromper son ami Arnoux, pensant qu’à sa place ne s’en gênerait guère et qu’il avait bien le droit de n’être pas vertueux avec sa maîtresse, l’ayant toujours été avec sa femme. |
177 |
II, 2 |
Frédéric surprend une scène de ménage entre les époux Arnoux, et cède à Arnoux qui l’invite à rester, heureux de la diversion. |
194 |
II, 2 |
Frédéric dissuade Arnoux de laisser sa femme seule pour se rendre chez Rosanette. Arnoux prend cela pour de la bonté. |
197 |
II, 2 |
Frédéric devient un parasite de la maison Arnoux. Il rend constamment service et invente mille prévenances. |
198 |
II, 3 |
Frédéric écoute les confidences d’Arnoux. Il se reproche d’avoir de la sympathie pour lui, trouvant qu’il aurait dû le haïr au contraire. Il lui conseille de se séparer de sa femme et de lui faire une pension. |
200 |
II, 3 |
Informé de la condamnation d’Arnoux, Frédéric se précipite chez lui et trouve la famille en piteux état. |
201 |
II, 3 |
Le ménage Arnoux est en crise. Frédéric est honteux de profiter des diners d’Arnoux en convoitant sa femme. |
202 |
II, 3 |
Pour apaiser sa femme, Arnoux fait passer Rosanette pour la maîtresse de Frédéric. Celui-ci, outré, n’ose pas protester mais court détromper Mme Arnoux. |
203-204 |
II, 3 |
Frédéric a reçu de sa banque un bon de 15000 frs qu’il a promis à Deslauriers pour son journal. Survient Arnoux qui doit le jour même rembourser un emprunt de 18000 frs. Frédéric cache le mandat sous un livre et nie disposer de la somme. |
208-209 |
II, 3 |
Quand Arnoux déclare qu’il va devoir quitter Paris avec toute sa famille, Frédéric fortement ébranlé, promet de faire les démarches nécessaires mais regrette de ne pas honorer sa promesse à Deslauriers. |
209-210 |
II, 3 |
Frédéric prête les 15000 frs à Arnoux et assure à Deslauriers qu’il n’a rien reçu. |
210 |
II, 3 |
Frédéric demande timidement à Arnoux le remboursement de ses quinze mille francs qu’il retarde sans cesse. Deslauriers devient de plus en plus pressant. |
211 |
II, 3 |
Arnoux assure ne pas pouvoir rembourser. Excédé, Deslauriers somme Frédéric d’être franc. Celui-ci assure avoir perdu les quinze mille francs au jeu. |
211 |
II, 3 |
Frédéric ne supporte pas qu’Arnoux fasse l’éloge du corps de sa femme. Il l’interrompt sèchement et le quitte. |
212 |
II, 3 |
Il est furieux contre Arnoux et se fait le serment de ne jamais plus le revoir. Il est exaspéré par sa vulgarité et se reproche sa lâcheté envers Deslauriers. |
212 |
II, 3 |
À la demande de Mme Arnoux, Frédéric sollicite de M. Dambreuse l’arrêt de ses poursuites contre Arnoux qui lui doit quatre mille francs. |
216 |
II, 3 |
Frédéric est déçu que les Arnoux ne manifestent pas davantage leur gratitude et craint d’avoir été joué. |
218 |
II, 3 |
Suite à un jugement du tribunal, la créance de Frédéric relative à la propriété d’Arnoux à Belleville se trouve perdue. D’abord irrité contre la négligence d’Arnoux, Frédéric se résigne en pensant qu’il a pu ainsi sauver Arnoux. |
244 |
II, 4 |
Frédéric défend Arnoux contre les accusations d’escroquerie dont le charge Cisy. |
248 |
II, 4 |
Frédéric ému par les preuves de sa tendresse envers lui ne détrompe pas Arnoux qui croit être la raison du duel. |
256 |
II, 4 |
Du coup, Frédéric n’ose pas, vu les circonstances, réclamer à Arnoux ses quinze mille francs. |
257 |
II, 4 |
Frédéric considère Arnoux comme un homme malhonnête et lui en veut de ce duel, comme si c’était pour lui qu’il avait risqué sa vie. |
257 |
II, 4 |
Troisième partie |
Édition |
Chapitre |
Frédéric et Arnoux se rencontrent un matin sur le seuil de Rosanette. La situation est claire. Ils rougissent en même temps, saisis par le même embarras. |
335 |
III, 1 |
Frédéric n’apprécie guère de partager Rosanette avec Arnoux, mais il tolère la situation pour ne pas perdre le contact avec Mme Arnoux. |
336 |
III, 1 |
À Arnoux qui lui demande pourquoi il ne vient plus voir sa femme, Frédéric ayant épuisé tous les prétextes, ment en disant qu’il a été chez elle plusieurs fois inutilement. |
336 |
III, 1 |
Frédéric n’ose refuser le service que lui demande Arnoux : monter la garde à sa place au poste du Carrousel. |
336 |
III, 1 |
Arnoux s’en veut d’avoir menti à Frédéric pour profiter librement de Rosanette, et, revenu au poste, il l’invite à déjeuner le lendemain. Frédéric, encore une fois, cède à Arnoux. |
337 |
III, 1 |
Alors qu’Arnoux dort, son fusil sous l’aisselle, Frédéric est tout à coup saisi de l’envie de le tuer. Le mirage d’une vie avec Mme Arnoux devient si présent qu’il est près de passer à l’acte. |
337-338 |
III, 1 |
Frédéric ne contrarie en rien Arnoux. Il est gêné, comme si l’autre avait pu découvrir, sur son visage, les traces de son désir de meurtre. |
338 |
III, 1 |
Par complaisance envers Arnoux, Frédéric a un peu trop bu. Ils s’en reviennent ensemble, fraternellement et passablement éméchés. |
339 |
III, 1 |
Sommé par Rosanette d’éclaircir la question de ses titres vendus par Arnoux, Frédéric a des scrupules. Arnoux pourrait penser qu’il vient pour recouvrer les 15000 frs de son hypothèque perdue. Et cette réclamation à un homme qui avait été l’amant de sa maîtresse lui semble une turpitude. |
412-413 |
III, 4 |
Frédéric est pris de tristesse en découvrant la décadence d’Arnoux qui est devenu marchand d’articles religieux et a prodigieusement vieilli. |
414 |
III, 4 |
Il est bouleversé en apprenant par Pellerin qu’Arnoux est décidé à s’embarquer au Havre avec toute sa famille. Il sort précipitamment. |
422 |
III, 4 |
Frédéric apporte les 12000 frs constituant la dette d’Arnoux. Trop tard. Il est parti et a été vu avec sa femme à la gare du Havre. Frédéric pâlit extraordinairement et est au bord de l’évanouissement. |
425 |
III, 5 |
Seize ans plus tard, fin mars 1867, Frédéric adresse à Mme Arnoux quantité de questions sur elle et son mari. Ils habitent le fond de la Bretagne, pour vivre économiquement et payer leurs dettes. Arnoux, presque toujours malade, semble un vieillard maintenant. |
437 |
III, 6 |