Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Deslauriers demande à voir Frédéric dès le soir de son arrivée à Nogent. |
46 |
I, 1 |
Au collège de Sens, début de l’amitié avec Frédéric dont le dévouement touche Deslauriers. |
47-48 |
I, 2 |
Au collège, Frédéric et Deslauriers ont des projets d’avenir commun : faire un grand voyage, travailler ensemble à Paris, avoir des amours magnifiques, grâce à l’argent de Frédéric. |
48 |
I, 2 |
Lors des promenades d’été, ils passent ensemble de l’enivrement à la tristesse. |
48-49 |
I, 2 |
Dans les grandes classes, Frédéric travaille grâce aux exhortations de Deslauriers. |
49 |
I, 2 |
Invité à Nogent, il déplaît à Mme Moreau. La surveillance dont ils sont l’objet ne fait que renforcer leur amitié. |
49 |
I, 2 |
Deslauriers, par manque d’argent, doit accepter une place de maître-clerc à Troyes : leur vieux rêve de vivre ensemble à Paris s’écroule. Mais Deslauriers promet de rejoindre son ami. |
49 |
I, 2 |
Deslauriers engage vivement Frédéric à cultiver la relation avec Arnoux. |
50 |
I, 2 |
Deslauriers a fait la route de Villenauxe à pied pour voir Frédéric. |
50 |
I, 2 |
Les deux amis se promènent ensemble, enveloppés dans le même manteau, et se tenant par la taille. |
51 |
I, 2 |
Deslauriers conseille vivement à Frédéric de fréquenter les Dambreuse, une maison riche où il l’introduira plus tard. |
52 |
I, 2 |
Il conseille à Frédéric de passer ses examens et de cesser de se désespérer bêtement. |
52 |
I, 2 |
Une allusion à une aventure commune les met en joie. Ils se séparent après une longue étreinte. |
52-53 |
I, 2 |
À Paris, Frédéric, tombé dans le désœuvrement, supplie Deslauriers de venir partager sa chambre. Deslauriers ne peut quitter Troyes, et l’invite à se distraire et à fréquenter Sénécal. |
59-60 |
I, 3 |
Attendrissement réciproque au moment des retrouvailles. |
78 |
I, 4 |
Deslauriers et Frédéric vivent ensemble quai Napoléon. Frédéric subvient à toutes les dépenses. Deslauriers joue son rôle de protecteur et d’aîné. |
87 |
I, 5 |
Accord parfait : épanchements, bavardages, promenades. |
87-88 |
I, 5 |
Rêves différents des deux amis. Deslauriers ambitionne la richesse et le pouvoir, Frédéric rêve d’Orient. Deslauriers n’exclut pas la possibilité qu’ils se réalisent. |
88 |
I, 5 |
Deslauriers pousse Frédéric à réitérer ses tentatives d’entrée chez les Dambreuse. |
88 |
I, 5 |
Deslauriers gronde Frédéric pour ses dépenses immodérées chez Arnoux. |
88 |
I, 5 |
Deslauriers ne comprend rien à l’amour de Frédéric pour Mme Arnoux. Il y voit une faiblesse d’adolescent. |
90 |
I, 5 |
Deslauriers s’exaspère de ne pas être présenté chez Arnoux. Frédéric ne l’y emmène pas de peur que ses manières ne déplaisent à Mme Arnoux. |
92-93 |
I, 5 |
Sensible à cette injure, Deslauriers voit dans la fainéantise de Frédéric une désobéissance et une trahison. |
93 |
I, 5 |
Pour imiter Frédéric, Deslauriers répète cent fois par jour le nom d’Arnoux, jusqu’à ce que son ami lève le poing. Deslauriers ironise alors sur « les nerfs de Mademoiselle » |
93 |
I, 5 |
Deslauriers a rencontré Mme Arnoux. À Frédéric qui attend impatiemment son jugement, il dit, après un long silence, qu’il la trouvait « pas mal » |
94 |
I, 5 |
Frédéric doit passer son deuxième examen : Deslauriers le fait réviser jusqu’au matin. |
94 |
I, 5 |
Frédéric a été ajourné. Deslauriers le vexe en soulignant la supériorité de Martinon, reçu sans encombre à son dernier examen. |
95 |
I, 5 |
Devant la souffrance de Frédéric, la tendresse de Deslauriers se réveille. Pour le consoler il l’emmène à l’Alhambra. |
102-103 |
I, 5 |
Deslauriers a accosté une passante. Il signifie à Frédéric de suivre son exemple. Étonnement et colère de celui-ci. |
109 |
I, 5 |
Frédéric ne sait pas combien il a fait souffrir Deslauriers quand il se préparait pour aller dîner chez Arnoux. |
111 |
I, 5 |
Le même jour, Frédéric est invité chez Arnoux et chez Dambreuse. Deslauriers, agacé par son hésitation écrit l’acceptation. |
111 |
I, 5 |
Il estime la fréquentation des Dambreuse tellement utile que Frédéric que Frédéric ne sait plus à quoi se résoudre. |
111 |
I, 5 |
Pour acheter une ombrelle à Mme Arnoux, Frédéric n’a pas assez d’argent. Il a recours à Deslauriers qui prend sur sa réserve avec beaucoup de réticences et d’aigreur. |
112 |
I, 5 |
Frédéric vante à Arnoux l’intelligence supérieure de Deslauriers. |
114 |
I, 5 |
Le succès de Frédéric à ses derniers examens incite Deslauriers à revenir à ses premiers projets : Frédéric doit être député, ministre, et d’abord fonder un journal avec son patrimoine à venir. |
118-119 |
I, 5 |
Deslauriers félicite Frédéric de l’accueil des Dambreuse, et le met en garde contre sa mère chez qui il part à Nogent. |
121 |
I, 5 |
Frédéric s’ennuie à Nogent. Les jérémiades de ses lettres exaspèrent Deslauriers qui, à Paris, a gardé le logement et les meubles de son ami. Il vient même de recueillir Sénécal, ce qui blesse profondément Frédéric. |
125 |
I, 6 |
Émotion des retrouvailles à Paris. Deslauriers compte bien profiter de la nouvelle fortune de Frédéric. |
142 |
II, 1 |
Deslauriers parle des autres avec aigreur, et de Frédéric comme d’un capitaliste. |
142 |
II, 1 |
Deslauriers propose à Frédéric de participer financièrement à la transformation du journal littéraire d’Hussonnet en un journal politique. |
143 |
II, 1 |
Devant le luxe de l’appartement de Frédéric, Deslauriers s’adresse à lui avec un respect ironique. |
167 |
II, 2 |
Selon Deslauriers, la bibliothèque de Frédéric est une bibliothèque de petite fille. |
171 |
II, 2 |
Deslauriers reparle du Journal. Frédéric élude. Mauvais sourire de Deslauriers. |
171 |
II, 2 |
Il faudrait quinze mille francs pour lancer le journal. Frédéric dit ne pas avoir les fonds. Ironie amère de Deslauriers, qui compare leurs deux vies. |
183 |
II, 2 |
Deslauriers rappelle les promesses de collège, et reproche à Frédéric de ne pas l’avoir présenté chez les Dambreuse. Il rougit du sourire dédaigneux de Frédéric. |
183 |
II, 2 |
Pressé par Hussonnet, Frédéric se résigne à demander l’argent à son notaire. Soulagement de Deslauriers, qui prédit une spéculation excellente. |
184 |
II, 2 |
Deslauriers préconise d’exciter dans leur journal haines et rivalités, d’attaquer toutes les institutions, puis de s’en prendre aux personnes, pour se faire respecter. |
206 |
II, 3 |
Ainsi se réaliserait le vieux rêve de Deslauriers : diriger les autres, manier l’opinion, tenir le haut du pavé, quitte à ce que Frédéric y perde la moitié de ses revenus. |
206-207 |
II, 3 |
Gagné par l’enthousiasme de Deslauriers, Frédéric avoue ses erreurs. Moment d’attendrissement réciproque. |
207 |
II, 3 |
Frédéric a prêté à Arnoux l’argent promis à Deslauriers. Il prétend les avoir perdus au jeu. Deslauriers sans un mot, salue très bas et s’éloigne. |
211 |
II, 3 |
Deslauriers s’estime volé. Son amitié est morte. Haine contre les riches. |
212-213 |
II, 3 |
Après la brouille, retrouvailles amicales avec Frédéric, grâce à Dussardier. |
266 |
II, 4 |
Deslauriers revient à la charge pour la perte des 15000 francs, et suggère des poursuites contre Arnoux et sa femme. Il est blessé par ce qu’il croit être un défaut de confiance de Frédéric. |
266 |
II, 4 |
Deslauriers devient rêveur en entendant parler de l’affaire des houilles et de la proposition de M. Dambreuse. |
267 |
II, 4 |
Deslauriers encourage Frédéric à épouser Louise. |
267 |
II, 4 |
Par suite d’une baisse brutale de ses actions, Frédéric a perdu beaucoup d’argent. Deslauriers parle de Louise, et pousse Frédéric à partir à Nogent. |
267 |
II, 4 |
Deslauriers, las de sa misère, regarde les prospectus de la compagnie houillère de Dambreuse que Frédéric lui a confiés pour avoir son opinion. |
269 |
II, 5 |
L’idée lui vient de demander la place de secrétaire proposée à Frédéric par M. Dambreuse. |
269 |
II, 5 |
Comment s’y prendre pour recouvrer les quinze mille francs ? Une bouffée de jalousie hargneuse envahit Deslauriers. |
269 |
II, 5 |
Deslauriers se convainc qu’il est libre d’agir à sa guise envers Mme Arnoux, qu’il convoite comme un objet de luxe. |
270 |
II, 5 |
Chez Mme Arnoux, Deslauriers affirme venir « pour les intérêts de M. Moreau ». |
270 |
II, 5 |
Deslauriers offre ses services, et brandit la menace que représenterait, entre les mains d’un huissier, la procuration de Frédéric. |
271 |
II, 5 |
Deslauriers, après avoir fait l’éloge de Frédéric, en vient à le dénigrer. |
271 |
II, 5 |
Deslauriers déclare son amour à Mme Arnoux qui éclate de rire. |
272 |
II, 5 |
Deslauriers annonce à Mme Arnoux le mariage prochain de Frédéric avec Mlle Roque. |
272 |
II, 5 |
Frédéric, à Nogent, reçoit une lettre obscure de Deslauriers, l’engageant à ne pas revenir à Paris. |
278 |
II, 5 |
Deslauriers, qui garde quelque espoir concernant Mme Arnoux, est dépité de voir Frédéric revenu à Paris |
285 |
II, 6 |
Deslauriers révèle à Frédéric le trouble de Mme Arnoux quand il a lui parlé de son mariage avec Mlle Roque. |
285 |
II, 6 |
Pour l’hypothèque, Frédéric veut attendre. Remontrances brutales de Deslauriers. |
285-286 |
II, 6 |
Remarque hargneuse de Deslauriers sur l’incompréhension des riches à l’égard des pauvres. |
290 |
II, 6 |
Devant l’insistance de Deslauriers, Frédéric achète le tableau de Pellerin, qu’il trouve abominable. |
290 |
II, 6 |
Deslauriers détourne Frédéric de l’affaire des houilles. Il le préfère dans la médiocrité. |
291 |
II, 6 |
Deslauriers convoque Frédéric à la manifestation du lendemain, place du Panthéon. |
300 |
II, 6 |
Deslauriers, démis de ses fonctions après juin 1848, est tombé dans la grande pauvreté. Il est accueilli par Frédéric. |
387 |
III, 3 |
Deslauriers se laisse aller à des paroles d’envie envers Frédéric, mais s’apaise devant la cordialité de son ami. |
388 |
III, 3 |
Deslauriers suggère à Frédéric de se présenter dans l’Aube comme député et propose son aide. |
389 |
III, 3 |
Deslauriers reparle de la Société des Houilles de M. Dambreuse. Frédéric promet de le conduire chez le banquier avant trois jours. |
390 |
III, 3 |
Deslauriers a obtenu de Dambreuse une lettre soutenant la candidature de Frédéric. Il est allé de lui-même la montrer à Mme Dambreuse, qui l’a trouvée fort bien. |
392 |
III, 4 |
Deslauriers part pour Nogent, chargé par Frédéric de régler la question de ses relations avec Louise. |
393 |
III, 4 |
Deslauriers reproche à Frédéric sa négligence et l’incite à venir dans l’Aube défendre sa candidature. |
394 |
III, 4 |
Deslauriers annonce à Frédéric qu’il n’a plus aucune chance de remporter les élections et lui reproche de ne pas avoir suivi ses conseils. Il ne soutient plus la candidature de Frédéric. |
406 |
III, 4 |
Sachant la mort de son mari, Deslauriers est venu offrir ses services à Mme Dambreuse comme homme d’affaires. |
406 |
III, 4 |
Deslauriers prétend qu’il est resté à Nogent pour y marchander une étude d’avoué. Frédéric, heureux de le revoir, le mit en tiers dans la compagnie.
Il lui propose même de coucher avec Rosanette tant il souhaite en être débarrassé. |
411 |
III, 4 |
Deslauriers fait preuve de sans-gêne chez Rosanette et Frédéric, qui se montre toujours généreux envers lui. |
418 |
III, 4 |
Deslauriers montre à Rosanette, en voyant ses actions de la Compagnie du kaolin, comment poursuivre Arnoux en justice. |
418 |
III, 4 |
L’achat d’une étude à Nogent n’est qu’un prétexte. Il est en fait occupé à gagner la confiance de Louise et du père Roque. Il trahit Frédéric en racontant sa vie à Paris avec Rosanette et son enfant. |
418-419 |
III, 4 |
Pour nuire à Mme Arnoux et atteindre ainsi Frédéric, Mme Dambreuse a recours à Deslauriers. |
427-428 |
III, 5 |
Deslauriers saisit l’occasion de se venger de Mme Arnoux. Il conseille à Mme Dambreuse de faire vendre aux enchères les créances désespérées des époux Arnoux. |
428 |
III, 5 |
Deslauriers se montre particulièrement enjoué en apprenant la rupture de Rosanette avec Frédéric. |
430 |
III, 5 |
Deslauriers divulgue à Nogent l’annonce du mariage de Frédéric avec Mme Dambreuse. |
430 |
III, 5 |
Le 4 décembre 1851, Frédéric arrive à Nogent et découvre, halluciné, le mariage de Deslauriers avec Louise. |
436 |
III, 5 |
Hiver 1868-69 : retrouvailles des deux amis, de nouveau réconciliés, par la fatalité de leur nature qui les faisait toujours se rejoindre et s’aimer. |
442 |
III, 7 |
Lors de cette évocation du passé, Deslauriers évoque ses relations avec Rosanette, mais garde le silence sur sa tentative près de Mme Arnoux. |
443 |
III, 7 |
Les deux amis font le bilan de leur vie : Ils l’ont manquée tous les deux, celui qui avait rêvé l’amour, celui qui avait rêvé le pouvoir. |
443-444 |
III, 7 |
Évocation émue et amusée de leurs souvenirs communs du collège de Sens. |
444 |
III, 7 |
Évocation prolixe de la visite chez la Turque, pendant l’été 1837 : c’est ce qu’ils ont eu de meilleur ! |
445 |
III, 7 |