Analyse des extraits |
Édition |
Chapitre |
Sur le bateau, Arnoux fait un long calcul concernant le fonctionnement du moteur. |
39 |
I, 1 |
Jacques Arnoux est propriétaire de l’Art industriel, boulevard Montmartre. |
39 |
I, 1 |
L’Art industriel est un établissement hybride, comprenant un journal de peinture et un magasin de tableaux. Il est connu jusqu’en province grâce à d’immenses prospectus où le nom de Jacques Arnoux se développe magistralement. |
39 |
I, 1 |
Description de la boutique qui ressemble plus à un salon qu’à un magasin. |
56 |
I, 3 |
Arnoux est très occupé au milieu de cinq à six personnes. |
58 |
I, 3 |
L’Art industriel, situé au point central de Paris, est un lieu de rendez-vous commode, un terrain neutre où les rivalités se coudoient familièrement. |
69 |
I, 4 |
Arnoux fait faire des faux au père Isaac : il doit mettre au bas des tableaux les signatures de maîtres anciens. Mais il refuse ensuite de les lui payer. |
70 |
I, 4 |
Il prend un ton mielleux quand il fait des affaires douteuses avec un comte. |
70 |
I, 4 |
Arnoux a une influence sur toutes les industries du luxe parisien. Avec sa rage de flatter l’opinion, il détourne de leur voie les artistes habiles, corrompt les forts, épuise les faibles et illustre les médiocres ; il en dispose par ses relations et par sa revue. Les rapins ambitionnent de voir leurs œuvres à sa vitrine et les tapissiers prennent chez lui des modèles d’ameublement. |
74 |
I, 4 |
Détail des pratiques frauduleuses d’Arnoux avec les peintres qu’il exploite. |
74-75 |
I, 4 |
Pour nuire à un confrère qui inaugure un autre journal de peinture par un grand festin, il fait envoyer, un peu avant l’heure du rendez-vous, des billets où l’on désinvite les convives. |
75 |
I, 4 |
Pellerin fait pour Arnoux des travaux clandestins, tels que des pastiches de grands maîtres pour amateurs peu éclairés. Arnoux refuse de lui payer deux de ses tableaux qu’il juge mauvais, mais après les avoir rachetés au père Isaac, il les revend à un Espagnol pour deux mille francs. |
76 |
I, 4 |
Pellerin pense qu’Arnoux passera sous peu en cour d’assises. |
76 |
I, 4 |
Pour attendrir Pellerin, Arnoux a publié dans l’Art industriel son portrait accompagné d’éloges hyperboliques. |
80 |
I, 4 |
Pour Sénécal, Arnoux est le représentant d’un monde corrompu. |
87 |
I, 5 |
Arnoux est devenu marchand de faïences. |
140 |
II, 1 |
Arnoux a changé d’industrie parce que la grande peinture est passée de mode et qu’on peut mettre de l’art partout. |
140 |
II, 1 |
Description de l’entresol de son magasin où s’entassent ses réalisations en faïence. |
141 |
II, 1 |
Après le bal de Rosanette, Arnoux doit partir à Creil pour assister à une cuisson importante. |
158 |
II, 1 |
Les affaires d’Arnoux vont mal. Il a eu un procès pour ses terrains de Belleville, il est dans une compagnie de kaolin peu sérieuse et le banquier le juge peu solide. |
170-171 |
II, 2 |
Pour faire une bonne spéculation, Arnoux a refusé de vendre ses terrains. Il a fait des emprunts, et ne trouvant point d’acquéreurs, a cru se rattraper par l’établissement d’une manufacture. Mais les frais ont dépassé les devis. |
172 |
II, 2 |
Arnoux se livre à toutes sortes de petites fraudes. C’est un devoir pour lui frauder l’octroi ; il ne va jamais au spectacle en payant et met dans les troncs des boutons de culotte au lieu d’une pièce de monnaie. |
175 |
II, 2 |
Il achète des masses de choses complètement inutiles : bouillottes, chaufferettes et samovars. |
175 |
II, 2 |
Il a fait signer à Mme Arnoux un billet, souscrit à l’ordre de M. Dambreuse. |
175 |
II, 2 |
Pour ses faïences, il cherche à retrouver le rouge de cuivre des Chinois. Mais toutes ses expériences échouent. |
176 |
II, 2 |
Pour vendre ses potiches, il noie dans un langage technique ses clients qui achètent sans rien y comprendre. |
203 |
II, 3 |
Arnoux prétend être ruiné s’il ne verse pas, l’après-midi même, une somme de 18000 frs. Il demande à Frédéric de les lui prêter. |
208-209 |
II, 3 |
Arnoux – qui a deviné l’attachement de Frédéric pour sa femme – menace de quitter Paris avec sa famille s’il est ruiné. |
209 |
II, 3 |
Arnoux demande 16000 frs à Frédéric et promet qu’il les rendra avant huit jours. |
209-210 |
II, 3 |
Il pense à une spéculation merveilleuse à faire dans les Galeries du Commerce, une suite de passages couverts qui mèneraient du boulevard Saint-Denis au Châtelet. |
211 |
II, 3 |
Arnoux annonce à Frédéric qu’il ne lui rendra pas ses 15000 frs. |
211 |
II, 3 |
Arnoux évoque une démarche entre notaires concernant une inscription d’hypothèque. |
212 |
II, 3 |
Arnoux n’a pas pu payer quatre billets de mille francs sur lesquels il avait fait mettre la signature de Mme Arnoux. Elle doit donc vendre une petite maison qu’elle a à Chartres. |
214 |
II, 3 |
Arnoux a installé sa manufacture à Creil à côté d’une autre, accréditée depuis longtemps, pour créer dans le public une confusion favorable à ses intérêts. |
220 |
II, 3 |
Sénécal reproche à Arnoux de chercher des perfectionnements artistiques au lieu d’introduire des chauffages à la houille et au gaz, ce qui cause sa perte. |
220-221 |
II, 3 |
Arnoux a fait de multiples recherches dans se faïencerie, mais son intelligence n’est pas assez haute pour atteindre jusqu’à l’Art, ni assez bourgeoise pour viser exclusivement au profit, si bien que, sans contenter personne, il se ruine. |
222 |
II, 3 |
Description détaillée des ateliers de la manufacture et du travail des ouvriers, sous la conduite de Mme Arnoux. |
222-223 |
II, 3 |
Suite de la visite avec Sénécal, sous-directeur de la manufacture. Il traite les ouvriers avec dureté. |
223-224 |
II, 3 |
Altercation entre Sénécal et une des ouvrières, la Bordelaise. |
224-225 |
II, 3 |
Les affaires d’Arnoux périclitent, mais il ne s’en soucie pas. |
336 |
III, 1 |
Pour réaliser un grand coup de fortune, il a envie de prendre à ferme tous les remblais de la ligne du Nord pour y semer des pommes de terre, ou bien d’organiser sur les boulevards une cavalcade monstre, où les « célébrités de l’époque » figureraient. |
338 |
III, 1 |
Arnoux a promis à Rosanette, par écrit, le tiers de ses bénéfices dans l’éclairage au gaz des villes du Languedoc mais elle n’a jamais rien touché. |
383 |
III, 3 |
Rosanette apprend que les titres donnés par Arnoux ont été vendus et que sa promesse écrite n’a aucune valeur. |
412-413 |
III, 4 |
Arnoux a utilisé l’argent de Mignot pour devenir marchand d’objets religieux. Description de son magasin. |
413-414 |
III, 4 |
Arnoux a été condamné à 30000 frs pour sa compagnie du kaolin.
Deslauriers explique à Rosanette comment l’attaquer en justice. |
418 |
III, 4 |
Rosanette a gagné son procès relatif aux actions de kaolin. Arnoux a été reconnu complice de toutes les fraudes. |
419 |
III, 4 |
Arnoux a abusé de la confiance de Mignot qui lui réclame dans les vingt-quatre heures la somme de douze mille francs. |
424-425 |
III, 5 |
Mignot a déposé sa plainte en escroquerie ce qui provoque le départ d’Arnoux avec sa femme. |
424-425 |
III, 5 |
Dambreuse n’a pas poursuivi le recouvrement des billets d’Arnoux. Mais il a fait prononcer par le Tribunal de commerce la condamnation d’Arnoux et celle de sa femme, qui l’ignore car son mari n’a pas jugé convenable de l’en avertir. |
427-428 |
III, 5 |
Arnoux, presque toujours malade et semblable à un vieillard, habite le fond de la Bretagne, pour vivre économiquement et payer ses dettes. |
437 |
III, 6 |