Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Fin du chapitre 5 : Coup d'État – Frédéric part à Nogent

Image du manuscrit - site Gallica (bnf.fr) — Transcription du folio 52r

 

XII [illis.]

Il éprouva d’abord
un mouvement de joie – com après les actes d’énergie – puis affaissement
                          s’en félicite
………. [illis.] ……….. qq chose qui lui semblait [illis.]
. [illis.] s'en était allé.trop brusquement……. [illis.]……… sentiment de ruines – dégoût
                   Dessèchement & aridité de sa vie – vue d'un             de Paris – dégoût de Paris.

Le lendemain il pense
lui est resté comme
il résume sa situation
conclusion un gd dégoût
                   - dég
de Paris – il

caressant une petite fille
vue d’un zouave à la porte d’un café – de bonnes gens – un vrai
                     du café durand*.
tableau de Greuze          ?
éprouve le besoin du vert – de la province, du simple, du repos. –
Alors il regrette son enfant. il songe à la famille, & à la première, à
Le lendemain   tôt il part pr Nogent.
Melle Roque. – À mesure que l’air devient plus frais - épanouissement
de bien-être. – l’idée de Louise lui attend – elle m’aimait bien celle-là. remords
                                                                                         de son oubli A
                                                de nouveaux mariés
Il arrive à Nogent, comme un mariage sortent de l’église.
Il y avait des préfets ?

C’est Louise & Deslauriers. – en costume de Préfet. (Par quels moyens
                                                                                                     avait-il réussi ?
                                                        comment avait-il profité du désespoir de Louise ?
                                                                                                             – mystère*)
Frédéric, honteux, écrasé, ne va pas plus loin, se cache dans
                  pr laisser passer le cortège
un angle, - puis s’en retourne à la gare – & revient à Paris.
                         le mardi*
Le boulevard, le jeudi 4 décembre, à 5 heures du soir . . . .
les lanciers etc – impression glaciale – Sénécal agent de police . . . .
               criant « vive la République »
Dussardier tué par lui, sous les yeux de Frédéric

 

B. J’ai peut-être été bête de ne pas prendre ce bonheur qui s’offrait si naïvement.
                                                                                         peut-être »
Ma foi, qui sait ? Pas maintenant   – mais plutard & sa pensée
s’en allait avec ses regards dans les horizons vagues. « Elle était
naïve celle-là . .  inculte . .  mais bonne. » & à mesure qu’il se
rapproche de Nogent, la vue de la campagne lui affirme la personne
de Louise. – souvenirs de leur promenade . . . clocher de l’église – son de la
                                                                                                               Nogent
il débarque Mon dieu & par l’effet de la campagne, de la
rêverie, & de sa faiblesse nerveuse résultant de ses émot[ions] passés, il
arrive à une espèce d’exaltat. poétique ... se disant « mon dieu
peut-être qu’un hasard va me la faire rencontrer. M

SAWASAKI Hisaki