Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]

Troisième partie – Chapitre 4 – La mort de l'enfant

Image du manuscrit - site Gallica (bnf.fr)Transcription du folio 609_144v

 

452.   [illis.]


à combien se
montent-elles ?

Arnoux perd le procès que Rosanette lui a intenté pr le caolin. il est condamné à payer
ces/ses créances, le tribunal reconnaissant que : les faits allégués étaient vrais : c’est-à-dire
1° qu’il avait, en connaissance de cause, dressé des inventaires inexacts 2° qu’il s’était
par sa négligence, rendu complice des fraudes commises – 3° qu’il y avait eu de sa
part dissimulation d’une partie de l’actif de la société. 4° que sa qualité de
         du conseil                                                                        que
membre  de surveillance l’engageait à plus de sévérité – mais loin de là – bref les
considérants le déshonoraient –

Mais Rosanette en est moins réjouie qu’elle ne le devrait
                                 son
parce que l’enfant de Rosanette devient malade. Il est ramené de chez la
nourrice à Paris pr être mieux soigné.

Débâcle d’Arnoux. Il avait voulu se relever par une spéculation
habile. Elle rate, par suite d’un événement impossible à prévoir
Ça achève sa ruine.
Coup de foudre pr Frédéric
Il lâche son enfant. & court chez Arnoux pr voir ce qui en est
_____

– il meurt.
envoie Delphine chercher
Elle appelle Pellerin pr en faire
le portrait. –
Pellerin en crayonnant apprend à Fr.
que : Arnoux est poursuivi par son
bailleur de fonds pr la boutique
religieuse & que s’il ne
paye pas 10 mille fr. ce soir
il est perdu.
 

 
1° – Comment, ou par qui Fred apprit-il la catastrophe
d’Arnoux ?
et prquoi la faut-il ?
2° Comment Fr sait-il la somme qu’il faut
Car il va se mettre tout de suite à la chercher
afin d’empêcher la ruine, le départ & le
déshonneur de Me Arnoux.
Fr. part pr chercher les 10 mille fr. indispensables. bien motiver indispensable

Pellerin a vu Arn. lui-même s’arrachant les cheveux
l’enfant a eu une
éruption. immédiatement
elle l’enlève… c’est le voyage qui l’achève.

Bernadette GOARANT