XIII- Aurélie

   Le cadre, certes, n'est plus le même : on retrouve la capitale et les mœurs théâtrales, le narrateur part significativement pour l'Allemagne d'où il envoie à Aurélie des lettres signées "l'inconnu". Dans cette fin de Sylvie, où Aurélie refuse d'entrer dans le rêve du narrateur, seule compte la volonté têtue d'imposer l'idéal à la réalité. "La raison, pour moi, écrit-il, était de fixer mon idéal, et, dans Paradoxe et vérité : "Je ne demande pas à Dieu de rien changer aux événements, mais de me laisser le pouvoir de créer autour de moi un univers qui m'appartienne, de diriger mon rêve éternel au lieu de le subir... Alors, il est vrai, je serais Dieu".

 

 FERMER