Aux abords de Châalis, Sylvie songe à Walter Scott, elle ne chante plus les vieux airs, mais elle "phrase". Dans ce site si imprégné d'Adrienne, le narrateur supplie Sylvie de chanter l'air de la religieuse, rêvant de fondre l'une et l'autre, mais l'exorcisme échoue et la même et inéluctable dichotomie chasse à jamais le rêve d'une femme qui soit Sylvie et Adrienne tout à la fois. Ici s'accuse la distance involontaire prise par le narrateur à l'égard du quotidien, qui le voue à ne plus pouvoir communiquer. C'est bien en effet un problème de langage qui rend l'âme à cet instant si incommunicable. Le narrateur constate tristement qu'au moment où il voudrait entendre Sylvie chanter les vieux airs du Valois, elle "phrase" ou s'y refuse, et c'est quand il est ailleurs qu'elle y consent. Il ne trouve que des expressions vulgaires ou des phrases de roman pour lui parler. Tout un pan du passé est là, au milieu et à l'image des ruines de Châalis. Au moment où la chance incarnée par Sylvie se délite et s'envole, celle que représente Aurélie apparaît, et c'est aussi alors que la cantatrice est nommée.