Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Première partie – Chapitre 1 – " Ce fut comme une apparition "
— Transcription du
folio 599_55r
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7. |
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Fr
Fatigué d’un aussi piètre spectacle, Las de se tenir sur ses jambes
voulut pour
& malade d’ennui, Frédéric voulut regagner sa place. il ouvrit la cloison
dérangea deux chasseurs avec leurs chiens
des Premières, dérangea une bonne dame sur son pliant, & il frôlait
la pomme
le cabot de l’escalier quand il vit . . . |
Comment ne l’avait-il |
pas vue plutôt
Où donc auparavant se trouvait-elle ? ce fut comme une
apparition.
Elle était assise [au milieu du banc], à gauche, toute seule. – ou du moins
près d’elle
il ne distingua personne à ses côtés. dans le premier l’éblouissement
car
que lui envoyèrent ses yeux noirs. – en même temps qu’il passait
& le
elle leva la tête & le regarda.
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Il s’arrêta sur ses talons, tout à coup ; puis involontairement il
légèrement
la salua en baissant les épaules d’une manière presque imperceptible
tandis qu’il &
& tout en continuait à marcher obliquement. - & quand il se fut
un peu plus loin assez loin |
à qque distance |
mis sur le même banc, tout assez loin, comme elle se trouvait
à qque distance
la regarda
de profil, alors il osa l’observer
Elle avait un large chapeau de paille [un peu pointu au sommet,]
palpitaient
avec des rubans roses, qui frissonnaient au vent derrière elle. Ses
en gds
bandeaux noirs [bien lissés] contournant la pointe de ses sourcils |
faisait beaucoup.
faisaient beaucoup de plis
s'étalait larg. autour de la
débordaient de son
le bout de son pied apparaissait
en dessous.
avec abondance
s'étalait largement autour d'elle et sous le dernier
en bas
volant, le bout de son pied apparaissait.L’épais L’épais
coutil de la tente de coutil de toile grise déployée en longueur. . .
arrêtant le soleil
tamisait
frappée par le soleil. tamisait
répandant en bas |
descendaient très bas et semblaient presser amoureusement
…………………..[illis.]……………
charmant Le bout de son pied
l'ovale de sa figure. Un bout de son pied [illis.] sortait de
à trois volants était
Sa robe en de de couleur blanchâtre
dessous sa robe - Une robe de mousseline claire
tachetée
et mouchetée de po petits points. L'autre jambe était
déployée
repliée sous elle. La tente de coutil faisait au-dessus
tamisait une lumière douce. Elle
d'elle un jour large & doux elle était en train de broder
assidûment attentivement le menton baissé
quelque chose sur le bout de son doigt, & son fr nez droit
son menton le coin de sa bouche
son front lisse, ses lèvres entr’ouvertes, toute sa personne
en plein ses lèvres
se découpait sur le fond de l'air bleu. |
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Philippe Lavergne – Danielle Girard |
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