Gustave Flaubert — L'Éducation sentimentale [1869]
Première partie – Chapitre 1 – " Ce fut comme une apparition "
— Transcription du
folio 599_52r
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5. |
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ou bien
étaient
restaient
debout accroupis sur
Ils causaient, çà et là : qques uns restaient assis sur leurs bagages, d’autres
d’autres ou
dormaient dans les coins, plusieurs mangeaient - & le pont était sali par
écalles de poires
des écailles de noix, des bouts de cigarres, des épeluches de fromage, des
détritus ouvriers
morceaux de charcuiterie apportée dans du papier. Trois hommes en blouse
stationnaient devant la cantine. Un joueur de harpe en haillons se
reposait accoudé sur son instrument ; on entendait par intervalles
le bruit du charbon de terre dans le fourneau, un éclat de voix, un
rire & le capitaine, sur la passerelle, marchait d’un tambour à l’autre
sans s’arrêter.
n’ que env
Il était dix heures du matin et l’on n’arriverait pas avant trois
environ
encore
heures de l’après-midi.
leva la barrière barrière
Frédéric voulut rejoindre sa place. Il ouvrit la cloison des Premières
vit . . .
dérangea deux chasseurs avec leurs chiens, & il frôlait
frôlait le haut de la chambre
quand
[Comment ne l’avait-il pas vue, plutôt ?]
à gauche
Elle était assise, au milieu du banc, à gauche, toute seule – ou du
moins il ne distingua personne dans l’éblouissement que lui
envoyèrent ses yeux noirs. Car en même temps qu’il passait, elle
releva la tête. Il la salua involontairement, en baissant un peu
tandis qu’il continuait à marcher
les épaules, tandis qu’il continuait à marcher, & quand il se fut
2 un peu 1 sur le même banc
mis (sur le même banc), qque pas plus loin, comme elle était de
profil, alors il la regarda. |
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Danielle Girard – Bernadette Goarant – Anne Perthuis-Lejeune |
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